Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
'3 14
EXPÉRIENCES SUR L'INJECTEUR
DE M. GIFFARD.
4. La température du jet peut s'élever jusqu'à 98°; mais cette température ne doit être considérée que comme une limite extrême , limite que l'on ne peut atteindre dans une alimentation régulière. Je crois que l'on doit adopter le chiffre 85° pour être assuré d'un jet continu.
5° La température de l'eau avant l'aspiration doit croître en sens inverse de la pression de la vapeur. Pour Une pression de 8 atmosphères, le chiffre 4o° peut être atteint avec toute certitude de marche. Cette tem-
pérature est largement suffisante pour obvier aux inconvénients de la gelée dans les tuyaux de raccordement. 6° La vapeur qui s'écoule êVun générateur sous une certaine pression peut refouler l'eau dans un récipient où la pression est plus élevée. Le rapport entre la pression maxima qui peut exister dans le récipient et celle à laquelle la vapeur est soumise, est égal au rapport qui existe entre l'orifice qui termine le cône creux par
oit s'écoule la vapeur, et la section minima
du tube
injecteur. 7° Un injecteur de dimensions convenables est presque l'égal de la pompe pour la facilité avec laquelle on peut régler l'alimentation ; sous le rapport de la certitude dans l'alimentation, et de l'entretien, il est supérieur. L'absence d'un clapet d'aspiration, le clapet de refoulement qui est toujours levé pendant la marche de l'appareil, l'unique garniture du cône creux , enlèvent à l'injecteur tous les inconvénients inhérents aux Organes si délicats des pompes.
L'usure des tuyaux de refoulement, la rupture des chapelles, la détérioration des boulets ou clapets qui sont un sujet de dépense très-appréciable dans une loco-
515
motive, en même temps qu'une cause de dérangement dans la marche, disparaissent presque complètement avec l'emploi de l'injecteur. Les quantités a et ont généralement des valeurs trop élevées pour les injecteurs qui doivent alimenter les locomotives. J'ai fait des expériences 'qui avaient pour but de déterminer la consommation de combustible et d'eau dans différents types de locomotives se remorquant seules, et avec charge. Le tableau ci-dessous indique le résumé de ces expériences relativement à la consommation d'eau .
e
.
à".
73.g
.
TYPES DES IITACUIDIES.
g2
Ir:
,§
El 00
.gre;
àS
0
a
a
e
0
Boues libres (voyageurs) Id
Id. Crampton 4 roues couplées (Voyageurs).. . G roues couplées (marchandises) Id
tn.c. 32
ton,
ton,
k.
k.
4/
104
45
16
21
37
91
44
136
45
26
21
47
100
14
81
60
32
13
50
85
43
136
45
25
20
45
132
49
350
25
11
26
132
54
350
25
20
22
40 42
k.
Les résultats donnés dans ce tableau sOnt les moyennes d'un assez grand nombre d'expériences ; en ajoutant à ces chiffres 55 p. o o de leur valeur, on obtiendra des consommations qui pourront être considérées comme correspondant aux résistances maxima, et d'après lesquelles les quantités a et i0.1 pourront être déterminées. En calculant ces dimensions pour un débit de 7o kil.
par minute et des machines analogues à celles du tableau ci-dessus, on pourra parer à toutes les éventualités.
Dimensions qu'il convient de donner
aux sections E et co,
pour les injecteurs des locomotives.