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PROCÉDÉ KIND.
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
MM, Hainguerlot, de Wendel, etc., s'était constituée à Paris, pour l'exploitation du brevet de M. Kind ; cette compagnie avait entrepris successivement l'établissement de deux puits en niveau, sur une concession charbonnière qu'elle possédait dans le département de la Moselle (à Stiring ); ces travaux n'avaient pas
forage de ce puits avait bien réussi. Il fut garni d'un cuvelage en bois de bout de 5rn,5o de diamètre intérieur; les pièces de ce cuvelage avaient om,25 d'épaisseur à la base et om,15 dans la partie supérieure du
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revêtement; elles étaient réunies entre elles comme les douves d'un tonneau et maintenues ensemble, pour la
réussi. Une troisième tentative avait été faite sur la concession Belge-Rhénane, dans le bassin de la Ruhr (Westphalie), et, bien qu'elle eût donné des résultats plus satisfaisants que les deux autres, elle fut considérée comme n'ayant point atteint son but. Le nouveau procédé fut dès lors condamné par la plupart des ingénieurs. La compagnie des sondages elle-même renonça à ses expériences, et, confiant à un autre que M. Kind la direction de ses travaux de Stiring , elle se décida à reprendre ses avaleresses par les moyens ordinaires ; elle fut dissoute quelque temps après.
mise en place, par des cercles extérieurs en fer. Un bétonnage de orn,125 d'épaisseur avait été fait entre le terrain et le cuvelage, sur toute la hauteur de ce dernier. Lorsqu'on fit l'épuisement de l'eau, après le travail achevé, on dut constater que le puits n'était pas étanche, et, malgré l'établissement d'une forte machine d'épuisement, on ne parvint pas à mettre les eaux à plat. On supposa dès lors que le bétonnage n'avait pas été bien fait. Nous verrons aussi, par la
Néanmoins, encouragé par la confiance que quelques
creusé de la même manière que le premier, et garni d'un cuvelage en bois jusqu'à 2oo mètres de profon-
capitalistes voulurent bien nous accorder, et par le patronage de l'administration générale des ponts et chaussées et des mines, qui nous donna toute facilité pour nous permettre de nous consacrer entièrement aux travaux, nous avons poursuivi, depuis 1854, l'ap-
plication du procédé Kind en Belgique, et, nous sommes heureux de le dire, nos derniers efforts ont été couronnés d'un plein succès. Nous devons adresser des remercîments à M. De Vaux, inspecteur général des mines, pour le concours qu'il nous a prêté en toute occasion ; il nous a souvent aidé de ses conseils , notamment dans la confection d'un des nouveaux appareils que nous avons employés (la boîte à mousse). Le premier puits exécuté à Stiring par M. Kind avait oo mètres de profondeur et 4rn,25 de diamètre; le
suite, que l'épaisseur des douves était insuffisante.
Le second puits, de i,65 de diamètre, avait été deur. On parvint dans ce second travail à enlever l'eau
du puits jusqu'à la profondeur de 120 mètres ; mais un accident, la rupture d'une pièce de cuvelage à ce que l'on suppose, fit remonter subitement les eaux jusqu'à la surface, et il devint alors impossible de les épuiser de nouveau. Des discussions eurent lieu à l'occasion du résultat
de ces deux entreprises, alors surtout qu'il s'agissait de continuer le travail en cours d'exécution en Westphalie. Plusieurs ingénieurs furent consultés par M. Kind et par la société Belge-Rhénane, et ils émirent des avis très-opposés sur la marche à suivre pour vaincre les difficultés en présence desquelles on se trouvait.
Quoi qu'il en soit, les expériences de Stiring permettent, selon nous, de constater : 1° que l'on ne peut