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PROCÉDÉ KIND.
uns, tels que les rabots, présentant une grande résistance à l'attaque des outils ordinaires ; les autres, tels que les sables boulants, ne pouvant être traversés qu'a niveau plein, tels sont les éléments contre lesquels il faut combattre pour y atteindre le terrain houiller. La Société charbonnière de Péronnes , qui s'est décidée la première à entreprendre, en Belgique, du procédé Kind, possède une concession de mille hec-
tares, qui est recouverte sur toute son étendue de terrains aquifères.
Déjà en 1828, cette société avait tenté d'établir, à grands frais, un siége d'exploitation (puits n° 1, dit Richebé), à peu de distance de la chaussée de Bray à Nivelles; mais après plusieurs tentatives infructueuses,
elle dut abandonner ses travaux, par suite de la rencontre de sables boulants qu'il ne fut pas possible de traverser. En 1853, les propriétaires de Péronnes, sur l'exposé que nous leur fîmes du procédé Kind, n'hésitèrent pas à faire une nouvelle entreprise pour explorer le nord de leur concession. A l'endroit où fut creusé le nouveau puits dit n° 3, sur la commune de Saint-Vaast, l'épaisseur des morts
terrains est de 195 mètres, et ils renferment des niveaux d'eau considérables, si l'on en juge par ce qui s'est passé au puits de Falnuée, établi dans le voisinage.
Le puits n° 3 a été creusé au diamètre de 4m,a5, jusqu'à la profondeur de 98 mètres, et garni d'un cuvelage en fonte de 5',65 de diamètre intérieur. Il n'est pas douteux pour nous que ce travail, qui était terminé dès le mois d'août 1856, ait completement réussi à tenir l'eau des niveaux supérieurs. Il
reste à perçer 97 mètres pour atteindre le terrain
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
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houiller; c'est une opération que des motifs financiers ont fait différer jusqu'à ce jour ; mais on ne tardera pas, sans doute, à reprendre le travail. Un second puits a été exécuté suivant le procédé Kind et toujours par la Société de Péronnes , près d'un siége d'exploitation ancien dit Sainte-Marie n° 2.
s'agissait là d'établir un puits d'aérage à travers la couche de marnes aquifères, qui recouvre le terrain houiller sur une épaisseur de 107 mètres. Ce dernier travail a bien réussi : le cuvelage en fonte dont on a garni les parois du puits est parfaitement étanche, à tous ses joints de même qu'a sa base, et ne peut plus rester aucun doute maintenant sur la possibilité de passer les niveaux par le procédé Kind. La construction des puits dans les terrains aquifères,
comprend deux séries d'opérations bien distinctes d'abord le percement du puits ; ensuite l'établissement du revêtement imperméable, c'est-à-dire du cuvelage. Le fonçage des puits, par le procédé Kind , se ,fait d'une manière analogue à celle qu'on emploie pour faire les petits sondages de recherches ou les puits artésiens : c'est tout simplement l'exécution d'un son-, dage de grand diamètre, fait avec des machines puissantes et des outils de dimensions extraordinaires. La belle invention de M. Kind consiste dans la composition et dans la forme de ses outils, et c'est par la
grande habileté déployée dans ses premiers travaux qu'il a su inculquer à ses ouvriers sondeurs la har(,) Bien que les procédés suivis à Saint-Vaast et à Péronnes soient les mêmes, la description donnée dans les trois premiers chapitres de ce mémoire s'applique plus spécialement aux travaux du puits n° 5 (Saint-V aast). Nous avons reporté dans le chapitre IV les particularités relatives aux travaux du puits d'aérage dit de Sainte-Marie (Pérennes).
Description
du procédé suivi pour l'exécution des puits de SaintVaast et de Péronnes