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PROCÉDÉ KIND.
faite sur les conseils de M. Colson, ingénieur de la Société de Haine-Saint-Pierre ; les premières machines
de battage qui furent établies par M. Kind, portaient une glissière ordinaire dont la manoeuvre était très-difficile.
Il y aurait des inconvénients graves, sans qu'il en résultât grande économie, à tenter l'application d'un mouvement mécanique pour faire marcher les soupapes d'introduction et de sortie de la vapeur ; car, ainsi que nous l'avons dit ci-dessus , les mouvements de l'appareil de sondage sont excessivement variables, et il importe que le machiniste ait toujours en main son levier de mouvement, non-seulement afin de pouvoir diriger cette marche irrégulière, mais aussi pour être capable d'arrêter instantanément la machine en cas d'accident.
La construction du piston métallique du cylindre batteur doit être tout particulièrement soignée, en vue
Balancier,
d'éviter le dévissage des écrous qui pèsent sur les ressorts; ce dévissage tend constamment à se produire par les vibrations que le piston et tout l'appareil suspendu au balancier reçoivent à chaque pulsation. La tige de ce piston doit être guidée verticalement par deux poulies en fonte ou en bois, dont l'utilité n'a pas besoin d'être démontrée. Le cylindre batteur employé à Saint-Vaast a orn,6o de diamètre ; sa course maximum est de i mètre ; le bras du levier du côté de l'appareil de sondage est de 5m,55 et celui de la machine de 3m,67. Cette dernière est donc capable de soulever une charge d'environ io.csoo kii. , lorsque la pression de vapeur est à 4 atmosphères. Le balancier bb' (fig. 1, Pl. i) qui sert à transmettre le mouvement du cylindre batteur à l'appareil de sondage, est formé de deux loneles pièces de bois su-
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
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perposées et présentant, réunies, une section de orn,75 de hauteur sur orn,55 de largeur; elles sont maintenues ensemble par des carcans en fer, placés de dis-
tance en distance. La pièce du dessus est en sapin et la pièce du dessous en bois de hêtre, ce qui a pour but de rendre le balancier plus élastique dans la partie supérieure, oit, par le fait du mouvement de la machine, les fibres du bois tendent à s'allonger plus que dans la partie inférieure. Le balancier porte à l'une de ses extrémités une pièce ou arc de cercle, sur laquelle s'enroule la chaîne de suspension de l'appareil ; l'autre extrémité est prolongée au delà du point d'attache dela chaîne du piston à vapeur, afin de pouvoir venir frapper contre une pièce de contre-coup dont nous parlerons ci-dessous.
Le balancier. est assis sur un axe en fer, qui joue dans deux crapaudines libres, c'est-à-dire qui permettent de soulever le balancier et de le déplacer, ce qui devient nécessaire lorsqu'on doit retirer les outils du puits, soit pour les réparer, soit pour procéder à l'enlèvement des déblais. En effet, la tête du balancier, qui se trouve au centre du puits lorsque l'on travaille au forage, gênerait le.passage des tiges de suspension et des outils, lorsqu'on doit les faire sortir ; on est
donc obligé de reculer le balancier en arrière pour laisser libre l'ouverture du puits. Cette manoeuvre se fait avec facilité d'une part, on accroche la tête du balancier avec la corde de la machine d'extraction, et, d'autre part, on le soulève au
moyen d'un petit cabestan établi dans ce but, et qui lui imprime un léger mouvement de recul. La même manoeuvre, faite en sens inverse, permet de remettre le balancier à sa place, lorsqu'on veut reprendre le travail de forage.