Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
5o t
PROCÉDÉ K1ND.
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
troduit de l'eau à l'intérieur par les petits trous que
charpente sur laquelle ii est établi est formée par les deux longues poutres qui ont servi antérieurement à porter le chemin de fer établi à 9 mètres au-dessus du sol. Ces poutres, ainsi que nous l'avons dit au chapitre premier, étaient reliées, par des tirants en fer, avec quatre sommiers en chêne placés en croix sur les murs
5oo
l'on a ménagés dans la colonne d'éqUilihre. Ces trous, maintenus fermés par des vis, peuvent s'ouvrir et se boucher à volonté, pourvu que l'on ait soin de ne jamais les laisser noyer, c'est-à-dire de fermer ceux d'en bas pour ouvrir plus haut, à mesure que le niveau de l'eau monte dans le cuvelage (1). L'exposé qui précède fait suffisamment comprendre la théorie de la descente des cuvelages par la flottaison. En pratique, il y aurait de graves inconvénients à suivre rigoureusement la marche que nous avons indiquée; car, en l'abandonnant à lui-même, le cuvelage nagerait et ne serait pas en équilibre stable ; le Mouvement de flottaison le ferait constamment ballotter; là boîte à mousse frotterait contre les parois dit puits et se déformerait sans aucun doute; enfin le ctiVelage lui-
même, lorsqu'il arriverait à fond, ne viendrait pas s'asseoir de niveau ni juste au milieu du puits, et l'espace annulaire à bétonner deviendrait dès lors tout à fait irrégulier. Pour éviter tous ces inconvénients et pouvoir rester maître de la marche de l'opération, on tient le cuvelage suspendu, pendant toute la durée de la descente, par des tiges rigides, dont le mouvement est commandé de la surface; on peut ainsi limiter l'immersion de la colonne, et lui conserver en tout temps une charge de 25 à 5o. 000 kil., ce qui suffit largement pour la faire descendre parfaitement d'aplomb. Les détails de l'appareil de suspension employé à .Saint-Vaast sont indiqués par les fig. 4 et 5, Pl. 1. Là (a) Cette recommandation n'est pas inutile, ainsi que l'on pourra s'en convaincre en lisant l'extrait du journal des travaux.
de la tour de sondage. Pour renforcer encore cette charpente, nous avons placé, au-dessous des pièces du chemin de fer, quatre montants ou supports en sapin de o",45 d'équarrissage, portant sur un cadre ou semelle placé au niveau du sol. On a monté sur cet échafaudage six tiges de suspension que l'on a assemblées au cuvelage au moyen d'un cercle en fonte fixé au-dessous du collet d'assemblage .des tronçons n" et 4; ce collet avait été renforcé spécialement dans ce but. Le cercle d'attache, composé de six pièces assemblées entre elles, était boulonné lui-même au collet du cuvelage; il était fait de manière à présenter à l'intérieur de ce dernier six saillies ou oeillets destinés à recevoir les tiges (voir fig. 65 et 66, Pl. ILI). Chaque tige de suspension est formée de trois parties distinctes : le bout de tige qui la termine à sa partie inférieure et dont l'extrémité est filetée pour recevoir un écrou d'arrêt, après qu'elle a été introduite dans l'oeillet du cercle d'attache (fig. 62) ; la vis de rappel, longue de 4 mètres au moins, qui se trouve à son extrémité supérieure et qui est commandée par une roue dentée, mise en mouvement au moyen de manivelles (fig. Go et 61) ; enfin la partie du milieu, qui réunit la vis et le bout inférieur dont il s'agit ci-dessus; elle se compose d'allonges de 4 mètres de longueur et de 4 centimètres d'équarrissage, assemblées les unes aux autres comme des tiges de sondage ; ce sont ces allonges que l'on