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TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
PROCÉDÉ KIND.
des puits dans les terrains aquifères ou autrement dits les niveaux. Sous ce rapport le nouveau procédé a réalisé toutes nos prévisions : économie de temps, économie d'argent et économie des travailleurs, si l'on peut qualifier ainsi l'absence deffatigues dangereuses de la part des ouvriers livrés à ces travaux. Les détails que nous avons donnés dans notre rapport nous dispensent d'insister longuement à cet égard ; on pourra se rendre compte des faits et comparer nos travaux avec ceux que l'on a exécutés, dans des circon-
stances analogues, par les moyens ordinaires. Nous
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des puits dans les marnes aquifères du Hainaut, seront réduites, par le procédé Kind, à 3o ou 35 p. loo de ce qu'elles seraient par les moyens ordinaires ; et nous ne voyons aucun obstacle qui puisse limiter l'emploi de ce nouveau mode d'opération. Il y a donc lieu d'espérer que les passages de niveaux seront maintenant considérés comme des travaux facilement abordables, même à de grandes profondeurs, et que l'on se décidera bientôt à attaquer la plupart de nos concessions charbonnières restées inexplorées jusqu'ici à cause des obstacles que l'on croyait devoir rencontrer dans l'exécution des travaux de premier établissement.
citerons notamment, en Belgique, les passages de niveau
de la Cossette, du Couchant, du Flénu, de Noirchain et de Strépy-Bracquegnies (Puits du Midi), où l'on a ren-
contré de grandes difficultés par suite de l'abondance des eaux, et où l'on a dépensé des sommes considérables. En général, on peut dire que les dépenses à faire et le temps à employer pour établir les puits, par les anciens procédés, sont extrêmement variables, et dépendent d'un grand nombre de circonstances, où l'imprévu joue le rôle principal. Dans notre système de travail, au contraire, les devis peuvent être faits d'avance, assez approximativement ; car nous n'avons pas à subir le renchérissement de la main-d'oeuvre résultant de la rareté des ouvriers -avaleurs et de l'obligation où se trouvent ces ouvriers de travailler dans des conditions extrêmement pénibles ; nous n'avons pas non plus à battre les eaux à l'aide de ces puissants moteurs, qui coûtent cher à établir et à entretenir, et qui sont exposés à de fréquents accidents. On peut affirmer, croyons-nous, que dans la plupart, des cas, les dépenses occasionnées par le percement
ANNEXE. FAITS PRINcipAuX; ACCIonNTs.
Nous avons consigné, dans cette annexe, les incidents remarquables qu'ont présentés nos travaux de Saint-Vaast et de Péronnes. On nous pardonnera de donner, à ce sujet, quelques détails, trop minutieux peut- être, mais dont l'utilité sera appréciée par les personnes qui auront à faire de semblables travaux. La
lecture de ces notes leur permettra d'éviter une partie des accidents et des retards occasionnés soit par l'inexpérience, soit par des opérations trop précipitées, ou une installation insuffisante.
Extrait du journal des travaux du puits de Saint-Vaast (n° 3).
Le 3 avril 1851t, on commence les travaux préparatoires : l'établissement de la tour de sondage, le percement du puits principal au diamètre de itm.5o jusqu'à la tête du niveau ( à 35 mètres de profondeur), et un petit puits pour l'alimentation des machines.