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PROCÉDÉ RIND.
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
pour pouvoir alimenter la chaudière, ce câble s'est engagé entre deux roues d'engrenage; la machine ayant continué sa marche, le choc qui en résulta fut tellement fort que les deux engrenages furent brisés, ainsi que l'un des arbres du mouvement. C'est là un accident qui, croyons-nous, peut être attribué à la mauvaise volonté autant qu'à la maladresse du
du puits, en produisant un choc violent qui brisa les tiges de suspension en deux points de leur longueur. On put retirer
personnel. Il fut pris des mesures pour y parer.
Le a 6 novembre, c'est-à-dire neuf jours après, ce qui est remarquable comme rapidité d'exécution, tout était réparé ; la machine, avec des engrenages plus forts et des ordres de mouvement en fer forgé, était remise en activité.
A partir de ce moment, le sondage suivit une marche régulière, et il ne nous arriva plus que des accidents de peu d'importance.
Le 25 et le 26 novembre, ainsi que le 1" décembre, ruptures des tirants du contre-balancier, résultant des secousses violentes de l'appareil de sondage ; ces deux tirants avaient une section de vingt centimètres carrés chacun. Le ai décembre, rupture de la tige du piston au point d'attache de la chaîne du balancier ; six heures d'arrêt. Le 14, rupture d'un des tirants du contre-balancier; quatre
heures de retard. Le a6, on place les nouveaux tirants du contre-balancier, faits sur des dimensions plus fortes (Liu centimètres de section
chacun) ; depuis lors, les accidents résultant du bris de cette' pièce ont été moins fréquents. Le 19, rupture du câble d'entretien. Le trépan avec ses tiges étant retombé dans le puits avec une certaine violence, toutes ces tiges furent endommagées ; on put néanmoins retirer l'appareil de sondage, au moyen du crochet de salut, et, pendant qu'on s'occupait de redresser les tiges qui s'étaient tordues, nous sommes parvenu à nous procurer un câble provisoire; le travail fut repris dès le lendemain. Le 21, rupture d'une tige au ferrement ; huit heures duretard pour retirer l'appareil et apprêter une nouvelle tige. Le 9 janvier, on descendait le trépan : lorsqu'il fut arrivé à a o mètres du fond du puits, il rencontra un obstacle qui l'empêcha de suivre ; le machiniste, qui marchait à pleine vitesse, ne pouvant arrêter instantanément sa machine, la corde de suspension et toutes les tiges furent abandonnées les unes sur les autres; tout à coup le trépan fut dégagé et retomba au fond
toutes les pièces à l'aide de la fanchère et du crochet de salut. La nuit même du 9 au ao, on recommençait le travail du sondage. Le 16, nouvelle rupture des tirants du contre-balancier; six heures de retard.
Le A mars, le sondage du puits préparatoire est arrêté à 135 mètres de profondeur.
Depuis ce moment, jusqu'à la fin du mois de juin, le grand sondage reste suspendu, pour des motifs indépendants de notre volonté, la société de Péronnes ayant décidé qu'il serait fait un forage de reconnaissance au fonds du puits, afin de dé-
terminer la profondeur à laquelle on pourrait atteindre le terrain houiller. C'est à cette époque (juin '855) que nous avons été autorisé par le gouvernement à résider à Saint-Vaast, afin de suivre les travaux de plus près, et de donner tout particulièrement nos soins à l'exécution du cuvelage, tel que nous en avions conçu le projet (i). Dès le commencement de juillet, on entreprend le forage du
grand puits. Avant d'attaquer ce travail, on s'était mis en force : on avait installé une nouvelle machine-cabestan et affecté l'ancienne machine pour le service de l'alimentation; on avait renforcé la chaudière à vapeur par l'adjonction d'un tube bouilleur, et enfin placé dans la tour d'extraction deux nouvelles poutres en chêne, pour consolider le siége à la molette.
Un nouveau câble d'extraction, plus fort que celui dont on avait fait usage jusqu'ici, était aussi placé sur la bobine du cabestan.
Le 5 juillet, on commence à sonder avec le grand trépan, dont le diamètre est, comme on sait, de r,25. Le a8, rupture d'une tige de sondage, au ferrement; deux heures de retard pour remonter l'appareil et remettre une nouvelle tige. Le 2 août, même accident donnant lieu à quelques heures de
retard. - Le 3o, même accident. Le Si, on installe sur le puits un nouveau trépan de grande (i) Brevet du 25 juin 1855,