Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
A DM ROUES COUPLÉES.
662
DES MACHINES LOCOMOT1NES
jour s'agrandissant: la longueur de la grille des plus fortes machines à marchandises était, en 18113, de e 925 ; celle du
type lingerth (tlidi) est de 1'666.; celle de la machine type Belpaire est de a' /Loo.
Lorsque le foyer est enfermé entre les roues extrêmes, sa largueur ne peut dépasser 1",080 type Engerth Midi). Pour l'accroître, comme dans le type Eberth (Nord), il faut reporter la boîte à leu au dela de l'espace compris entre les roues. Cest ainsi que dans ce type, on a pu obtenir une largeur de i,50, qui, avec la longueur de tu, itlio, constitue une surface 9aao, la plus etendue qui eût été introduite dans le made tériel français jusqu'au jour où la machine belge, type Bel-
paire, qui vanit de faire, sur la ligne du »rd, une nacressaute apparition (Lao.), nous a minitré une grille cte
superricie. (2, ao?, o
lie de
sur laquelle la fumivorité de la
houille est complete, sans que la simplicité des dispositions actuelles des foyers soit sensiblement modifiée.
Or, à mesure que l'utilité d'agrandir les dimensions du foyer s'est montrée, soit pour éle,er la puissance de ,aporisatkon, soit pour aider par de plus gi ands accès d'air, à la Cuinnusi.ion de la houille, le poids de cet appareil s'est nécessairement augmente ; mais, à l'extrémité anterieure de la machine, me poids des cyinillres ne s'est pas accru dans les mêmes
proportions, et requiliore a cessé d'exister entre les poids portés aux extrémités anteiieures et postérieures du la mamaintenu par 1 augmentation proportionnelle chine. Se du poids de la boîte à feu et des cylindres, la distance du ceutre de gravité du poids mis ainsi en P01 te--faux en d'autres termes, la longueur du levier d oscillation, au delà des essieux extre.ines, etaut inégale, les inéga,ite,s de la voie auraient, produit dans la marche une sorte d'équilibre instable. C'est pour obvier à cet hicouvénient qu'Enge,rth a imaginé d'emprunter au tender un point d'appui vers l'extrémité postérieure de la machine., sans ôter à l'ensemble des deux appareils, maehine et t. ntler, rendus ainsi solidaires, la lité néessaire au passage des courbes de la voie.
A part la solution consistant à ajouter à l'avant de la machine un poids compensateur de l'excès de poids du foyer place à l'arrière, solution qu'aucun ingénieur n'a proposée connue un système normal, et sur laquelle la discussiou ne s'élève aujourd'hui qu'a titre de remède à des inconvénients
66
imaginaires. il ne s'en est présenté jusqu'à ce jour aucune autre que celle d'Engerth.
On ne peut. en effet, et par les motifs que nous allons indiquer, regarder comme efficace la disposition qui consiste à placer un essieu sous le foyer. La distance entre les essieux extrêmes, limitée par les courbes
de la voie et par les conditions de l'accouplement, autrement dit par la nécessité du parallélisme des essieux, est égale à la longueur du corps tubulaire du générateur. Une expérience toute récente, qui se poursuit avec succès sur le chemin de fer du Nord, et qui consiste à l'aire faire aux gaz produits par la combustion un parcours double de la longueur des tubes, pour surchauffer la vapeur, ou plutôt pour convertir en vapeur l'eau tenue en suspension, démontre la vérité d'un fait déjà entrevu par un grand nombre d'ingénieurs, à savoir que la longueur de la partie tubulaire peut être utilement augmentée, puisque la température des,gaZ produits par la combustion est, à l'ex le'enité des tubes, et pour peu que le tirage ait quelque activité, de beaucoup supérieure à celle qui correspond à la pression de la vapeur. Une autre expér:ence également récente a constaté que l'intensité de la conibus ion resultant d'un tirage très-énergique, obtenu lardes souffleurs à vapeur de fort diamètre, disposés à la naissance de la cheminée d'une machine locomotive, peut pro-
duire, par mètre carré de surface de chauffe, une quantité de vapeur presque double de celle que cette même machine pro-
duit à sa vitesse ordinaire et en traînant son maximum de charge.
-
Ce sont là de puissants motifs de ne rien sacrifier de la longueur des tubes, et comme la disposition qui consiste à faire supporter la boîte à feu par un essieu passant sous le foyer n'a pas d'autre conséquence, elle ne peut prendre rang, à titre de solution pour la construction des machines de grande puissance.
Un autre obstacle de moindre importance, il est vrai, mais néanmoins assez grave, c'est la nécessité d'un double chilssis pour les machines dont l'essieu passe sous le foyer. On doit donc reconnaître qu'il ne s'est pas encore présenté
d'autre moyen d'établir une machine locomotive de gr9nde puissance que celui de placer les essieux couplés sous la partie
cylindrique du générateur, c'est-à-dire entre les cylindres et