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DES MACHINES LOCOMOTIVES
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présentés, les CaletilS numériqueS, lâ eiPérieliCeS taiteS par l'auteur luiMênie, tout dans cette brochure jetait là clarté là plus vive sur un état de choses devenu déplorable et qui niénaçait d'arrêter les ProrèS de la hiecnnetidid. Grâce à cette publication et aux efforts PersévérantS dé sen auteur qui, pendant plusieurs années, a censacré uiié partie notable de son telaips à propager la nottielle méthode, l'application des contre-poids est devenue générale sui' hes Chemins iilet, én Belgique, de fer. De France, elle S'est répandue à I en Angleterre, Oft l'autetir avait consàéré pliiSieurs SeinaitieS, en 1851, à faire de là Propagande aiiPrèS de S inàéinedi'S an-
glais, dont la pliiPart n'avaient pas sur ce sujet deS initiens plus nettes qiie les ingénieurs français en 18119; en Àlleinagne même, où l'article de M. Nolleau né pàl'att pas aVeir bu beaucoup plus de retentissement qu'en Prande et bÙ d'ailleurs 41 avait été précédé par un brevet pris en t81j7 or M. Ilasswell, ingénieur-cOliStrliCtetir bien connu (i).
Mus ne nous sommes pas rendu un Compte bien aàct but que M. Couche s'était proposé en insérant dans le dernier (1) Comme ce dernier point pourrait nous être contesté, si nous n'appnitiens pas des preuves à l'appui de notre assertion, nous reproduirons iei tiffe
lettre adressee par M. Engerth à t'auteur des Éludes sur la stabilité, lettre dont nous avions eu connaissance il y a fort longtemps et dont l'original a été retrouvé et mis entre nos mains « Monsieur,
'Vous avez publié en 1849, une brochure par laquelle vous invitez les
constructeurs à faire usage de contre- poids aux rôties motrices des locoino
tives servant d'équilibre aux bielles, aux coussinets, aux pivots et aux moyeux.
Bien que M. Hasswell, chef des ateliers de construction de Vienne, ait pris, en Ise, un brevet d'invention pour la même apmication ; on n'y aurait pas mis assez d'importance si l'on n'avait appris, par votre ouvrage, la grande utilité des contre-poids adaptés aux roues Motrices. . C'est donc principalement depuis cette publication que l'on a généralement adopte ladite méthode, et il y a déjà cent treize nouvelles machines sorties des ateliers de la Société des chemins de fer de Gloggnitz, qui font, le service sur les différentes ligneS de l'Autriche. Plusieurs de ces machines sont employées sur le chemin de fer de l'Etat, et l'experience a donne les plus heureux résultats; surtout, la marche de ces dites machines est d'une parfaite régulante. o Monsieur, nous nous acquittons d'un devoir, vivement senti en vous faisant des remerciments les plus empresses pour la publication de votre estiniable ouvrage. Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de notre considération toute distinguée. « Signé
W. ENGERTIL
A M. Le Chatelier, ingénieur en chef des mines..
1,
A HUIT ROUES COUPLÉES.
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numéro de S Annales des Mines de 18à0 l'article publié par M. Nolleau en 180. Nous pensons qu'il eût été de Son devoir de mettre en regard de cette pliblicatibli titi extrait entier de l'introduction à la brochure de 58119, dans lequel l'autétir exposait avec la loyauté la Plus complète les précédent S de la question. Cet extrait est conçu dans les termes suivants: mi Ce travail était déjà très-avancé lorsque j'ai reçu le Ir Zto du Journal des chemins dé fer allemands (2 oCtobre_18à8), qui renfermait une .iiete de M. Nolleau, ingénieur du niatériel chemin de fer de tlolStein, relative au même sujet; l'auteur de cette note s'est livré à des recherches stil' les contre-poids que l'on applique aux roues motrices des machines locomotives, et
le calcul, confirmé par des expériences directes, l'avait conduit à la plupart des résultats que j'ai obtenus de mon côté. » « Plus tard, enfin, j'ai eu connaissance du compte rendu d'une séance de l'institut anglais des ingénieurs-mécaniciens, dans laquelle la question a été traitée au point de vue pratique. Je n ai pas renoncé pour cela à continuer l'étude de cette ques tidn, qui est de la plus haute importance pour l'industrie des Chernins de fer, et je me suis api-Jin:pie à lui donner tous les développements qu'elle comportait. Je me suis éclairé des censeils et des renseignements de plusieurs de mes amis qui S'étaient occupés, de leur Côté, d'un sujet d'études aussi intéressant. C'est donc moins un travail original que je présente ici qu'un résumé de toutes les connaissances théoriques et expérimentales actuelleinent acquises. » La question en était à ce point, lorsque M. Couche, dans une série de publications insérées dans les Annales des Chemins de fer, puis dans les Annales des Mmes, est venu condamner l'application des contre-poids à la neutralisation des perturbations occasionnées par les pièces du mécanisme animées d'un mouvement horizontal; ce qu'on appelle maintenant, pour simplifier, l'équilibre horizontal. M. Couche n'a rien ajouté, nous semble-t-il, aux indications fournies à ce sujet par l'auteur de la brochure de 1849; celuici avait en effet calculé, sur des exemples empruntés à la pratique, la valeur numérique des réactions produites par le contre-poids de l'équilibre horizontal, et mis chaque ingénieur en mesure de se rendre compte des effets résultant de son application dans chaque cas particulier.