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SUR L'ÉCOULEMENT DES VAPEURS.
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RECHERCHES EXPÉR11-..NTALES
sible et complètement en désaccord par extension du principe avec les chiffres de nos expériences. Nous n'avons donc pu employer les formules (i) et (2). Hypothèse d'une chute brusque de pression à l'orifice.
duites de 0,09 d'atmosphère, correspondant au poids d'une colonne d'eau de om,95 de hauteur. Nous avons donc pu prendre, pour les pressions en atmosphères les chiffres suivants, en regard desquels nous avons placé les valeurs correspondantes des densités représentées par la lettre ,zeo
Si l'on admet que le fluide élastique se comporte comme un liquide dans l'intérieur du tuyau, en con-
1,39 1,95 2,51 3,o/I 3,6o
servant la même pression jusqu'à l'orifice, on a les formules P ((02) po t70
389
0,79128 1,08986 1,37156 1,65453 1,90886 2,20198 2,47618 2,74956
14,79
5,57
Si maintenant nous représentons par Q le poids de la 29(p,
(
1
vapeur dépensée pendant la durée 0 de l'expérience ;
P)wo
.2) -,Ï
kt étant un coefficient de dépense ; expressions qui restent respectivement finie et différente de zéro lorsque
p est nul. MM. de Saint-Venant et Wantzel (Comptes rendus de l'académie des sciences 1843, 1845) avaient déjà admis des formules analogues; dans leur S expériences sur l'écoulement de l'air, et s'étaient trouvés conduits à la formule empirique
3,
-1- 0,58 (1 P
coefficient
)
qui augmente avec la pression. Dans nos expériences nous sommes arrivés à un résultat contraire, comme on pourra en juger par les résultats numériques contenus dans les tableaux qui suivent.
Avant d'aller plus loin nous ferons remarquer que la différence de niveau entre la prise de vapeur du manomètre et le niveau du mercure étant de om,95, et le tuyau de communication étant naturellement rempli d'eau, les indications manométriques ont dû être ré-
par 71 la moyenne des hauteurs barométriques h prises au commencement et à la fin de chaque expérience, la pression d'une atmosphère étant de i o534 kilogrammes
et l'accélération de la pesanteur 9,8088, nous expliquerons la formule 2><9.8088><Io.351i 760 PREMIÈRE SÉRIE D'EXPÉRIENCES.
Orifice en mince paroi de It millimètres de diamètre.
L'orifice est pratiqué suivant l'axe du tube, dans la paroi horizontale qui le termine. Deux calottes sphériques opposées par le sommet et dont l'axe coïncide avec le précédent, amincissent les lèvres de l'orifice et les réduisent à une épaisseur de 1/4 de millimètre. Quelques-unes des expériences, principalement celles qui sont relatives aux basses pressions, ont duré une demi-heure ; mais dans le tableau suivant, on a réduit proportionnellement à vingt minutes, durée de toutes les autres expériences, les chiffres correspondants. O
20' ).< 6o"
1.200".