Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
ËN ANGLETERRE.
Dans les fours à sole rectangulaire, le déchargement est généralement mécanique comme en France. Les fours à parois chauffées paraissent peu employés jusqu'à présent, et les produits de la distillation ne sont pas recueillis. Bref, la fabrication du coke n'offre rien de spécial en Angleterre, et se trouve en retard stil- la méthode perfectionnée, sans admission d'ait; telle qu'elle est pratiquée en France dans les fours Appolt et Knab, et en Belgique dans les fours rectafigittaires
sorte que la carbonisation a lien sous le maximum de pression. A ce double point de vue, le four Appolt
122
étroits.
Qu'il nous soit permis d'observer en passant, que lés de carbonisation trois formes dont nous venons de parler comprennent Toute san' Tri."i" en réalité tous les types sans admission d'air. niasse de houille menue à carboniser affecte en général la forme d'un prisme droit rectangulaire, prisme dont la distance entre les deux grandes bases ne saurait être supérieure à om,5o, si l'on veut que la chaleur développée dans les carneaux pénètre facilement jusqu'au centre de la masse. Or ce prisme droit peut se placer sur l'une quelconque de ces trois bases. Si on le couche à plat, on ale four Kitab ; si on le place sur la tranche, on à les fours Belges, et si on le dresse verticalement, Divers types de fours
ôn a le four Appolt.
Dans le premier cas, on ne peut chauffer la masse que par l'une de ses grandes bases et par les deux faces étroites, et comme la moins haute des arêtes du prisme est verticale, la houille tend à se boursoufler et le coke reste peu dense.
rite évidemment la préférence sur les deux autres types. C'est lui aussi qui occupe le moins d'espace et qui se décharge le plus rapidement. Au lieu d'un prisme on pourrait adopter un massif cylindrique, et ce dernier pourrait également se pla-
cer suivant ses trois axes si on le suppose à base elliptique. Mais il est évident que de pareils fours seraient plus coûteux à construire et auraient l'inconvénient de ne pas utiliser aussi bien la place. M. Talahot a cependant adopté ce mode de construction dans ses usines de Denain et d'Anzin. Ce sont des cylindres couchés à section circulaire ; malgré cela, d'après ce que nous venons de dire. nous pensons que les appareils cylindriques sont moins pratiques que les fours belges et les fours Appolt. Dans les usines anglaises, où une partie de la houille
est transformée en coke, on n'établit jamais son prix de revient. Les frais de carbonisation sont confondus avec Ceux du travail proprement dit des hauts fourneaux, et le combustible consommé figure toujours, sous forme de houille crue, dans le prix de revient des fontes anglaises.
On admet cependant, en général, que les frais de carbonisation varient de rf,5o à if,8o par tonne. Quant à la proportion de houille, elle dépend évi-
Dans les fours belges, on carbonise par les deux grandes bases et l'une des faces étroites, et sous la
demment de ,celle de matières volatiles. Elle est d'ailleurs rarement connue avec précision, à Cause des tonnes plus ou moins fortes dont on fait
charge de l'arête moyenne. Enfin, dans les fours Appolt on transmet la chaleur à la fois par les deux grandes bases et les deux faces Moyennes; de plus, la grande arête est verticale, en
admettre cependant que, dans le pays de Galles, il faut 0,50 à it,fio de houille par tonne de coke, tandis qu'à Newcastle et surtout dans le Staffordsliire; où l'on car-
usage lors de la livraison du charbon brut. On peut
pdx de revient du coke,