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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
EN ANGLETERRE.
Les appareils employés sont encore, à quelques modifications près, conformes à ceux qu'ont fait connaître les auteurs des Voyages métallürgiques.
Ailleurs, dans l'usine de Gartsherrie en Écosse, on a compliqué la courbure des demi-siphons pour accroître l'étendue de la surface de chauffe (fig. 18 à 2o). Nous décrirons plus loin cet appareil singulier, qui pour des avantages assez incertains, nous semble offrir l'inconvénient grave de pièces difficiles à mouler et sujettes à se rompre par le jeu inégal dés dilatations et des retraits. En général, plus un appareil est simple et plus il a de mérites aux yeux du praticien ; or, à ce point de
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Dans le Cleveland et en Écosse on se sert spécialement de l'appareil à siphons connu en France sous le nom de système Calder. Seulement, comme au reste dans plu-
sieurs usines du continent (Belgique), on donne aux siphons une forme plus ou moins aplatie au lieu de l'ancienne section circulaire. C'est évidemment un progrès au point de vue du chauffage ; par contre la résistance au mouvement de l'air se trouve légèrement accrue.
Dans quelques établissements on a établi un appareil par embrasure, ailleurs un seul très-grand pour l'ensemble des tuyères. On assure qu'il est plus aisé de chauffer, d'une façon uniforme, un vaste appareil qu'un petit. Quoi qu'il en soit, à cet égard, on semble néanmoins donner la préférence aux appareils multiples, car dans les usines neuves du Cleveland, on en voit constamment deux entre deux hauts fourneaux contigus, placés sur la ligne même de l'ensemble des Appareil Calder modifié.
fourneaux. Dans quelques forges, on a légèrement modifié l'appareil Calder ordinaire pour remédier à l'inconvénient de l'usure rapide des tuyaux à leur point de courbure; nous citerons Clarence-Works, près de Middlesboro. On
supprime le coude. de raccordement au sommet du siphon, et chacune des branches montantes, légèrement arquée et complétement indépendante du demisiphon opposé, se trouve fermée par le haut, niais pourvue à l'intérieur d'une cloison qui oblige l'air de parcourir successivement, en montant et en descendant, les deux moitiés du tube en question (fig. '7).
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vue, le système Calder ordinaire , dont les siphons sont à section oblongue, nous paraît l'emporter sur tous les autres, lorsqu'il s'agit d'opérer le chauffage
du vent par la combustion directe de la houille. Par contre, lorsqu'on a recours au gaz, les appareils du système Wasseralfingen sont préférables. Dans les usines du continent on les rencontre souvent; en Angleterre on paraît ne pas les connaître, mais à leur place
on se sert: dans les usines du pays de Galles, d'un
appareil héliçoïdal couché, composé, comme celui de Wasseralfingen , d'une ligne de tuyaux unique, Mais qui n'a pas, comme lui, l'avantage d'avoir ses joints à l'abri du feu (Ebbwvale , Aberdare, etc.). Les tuyaux
ont 0'",20 à 0",25 de diamètre, ou sont parfois ellip-
soïdaux (om,28 sur or°,18) comme à Aberdare. Chacun d'eux comprend la moitié du pas de l'hélice ; le diamètre
extérieur de celle-ci est de près de 2 mètres et sa longueur d'environ 4 mètres. Les joints sont à brides, et l'hélice est placée tout entière dans un four ayant
la forme d'un berceau cylindrique. Ce système ne vaut évidemment pas celui de W.asseralfingen. Les joints exigent des réparations trop fréquentes. On y brûle d'ailleurs les gaz à la manière ordinaire. ils pénètrent verticalement dans le fourneau, à l'une de ses extrémités, par une large buse aplatie, et, l'air,
Appareil
conduit unique.