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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
de beaucoup le plus important ; sur 400 à 42o mines de houille, ouvertes en Écosse, le Lanarkshire en renferme 16o à 17o ; l'Ayrshire 90 à leo; le Stirlingshire 55 à 40; le Fifeshire 4o, le surplus étant réparti entre les divers autres bassins. La production totale de la houille en Écosse s'élevant en 1858, d'après M. Robert Hunt, à 8.926.249 tonnes, l'extraction du Lanarkshire y entrait pour près de la tonnes.
moitié, c'est-à-dire pour 5 à 4 millions
de
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27 autres sont dissémines dans le Stirlingshire, le Fifeshire, etc. Si nous ajoutons encore que sauf les hauts fourneaux LeestLanarkshire le bassin de Glengarnock, aucun de ceux situés hors du Lanark- le plus important au point de vue sbire ne fournit des qualités de fontes comparables aux métallurgique.
marques des principales fonderies de ce district, on comprendra pourquoi nous nous en sommes spécialement et presque exclusivement occupés. A l'époque où MM. Dufrénoi, Élie de Beaumont, Goste et Perdonnet, visitaient l'Écosse pour la dernière
Enfin, tandis que l'Ayrshire, le bassin le plus im-
fois, avant la publication de la deuxième édition du
portant après celui du .Lanarkshire, expédie une bonne partie de son extraction à l'étranger ou par cabotage sur les côtes d'Angleterre, presque toute la houille du Lanarkshire se consomme dans la localité, soit dans les hauts fourneaux, forges et manufactures diverses, soit dans les foyers domestiques de Glasgow et de ses
Voyage métallurgique en Angleterre (Paris, 1857), on ne connaissait guère du Lanarkshire que les environs
environs. M. l'ingénieur William Moore, dans une notice qu'il a lue sur le Lanarkshire, à la société philosophique de Glascow (séance du i" février 186o), estime la production actuelle de ce bassin à 5 millions et 1/4 de tonnes, et admet en même temps que les usines à fonte et fer consomment environ 2 millions de tonnes ; l'autre tiers de la production se distribuant entre les usages domestiques et l'alimentation des manufactures diverses du canton de Glasgow. Les gisements de boghead de la partie orientale du Lanarkshire fournissent à peu près seuls à l'exportation proprement dite. Au surplus, c'est dans le Lanarkshire que se trouvent les établissements de hauts fourneaux les plus considérables ; sur les 174 hauts fourneaux que l'Écosse
comptait en décembre 1859, io6 sont situés dans le comté qui nous occupe, contre 41 dans l'Ayrshire ; les
immédiats de Glasgow. On avait seulement entamé le bassin houiller à l'est de cette ville, autour des seuls usines existant alors : la Clyde, Calder, Honkland et Gartsherrie. Les travaux ouverts à cette date avaient
déjà fait reconnaître deux étages principaux dans le terrain houiller l'un supérieur, supposé renfermer sept couches de houille, l'autre inférieur où les auteurs du Voyage métallurgique signalent surtout la concentration du minerai de fer ; mais ils ne parlent pas du minerai spécial à l'Écosse :du blackband, dont on exploitait encore assez peu la couche, cependant connue déjà, dans l'étage supérieur, sous le nom de
shet-blackband.
Depuis lors, les travaux d'exploitation se sont considérablenlent étendus le long de la vallée de la Clyde,
et plus particulièrement encore sur la rive droite de ce fleuve, entre Glasgow et Netherburn. C'est dans cette région centrale que paraît surtout se développer l'étage supérieur de la formation houillère du Lanarksbire, avec ses nombreuses couches de charbon, et son assise de minerai de fer, le célèbre Mushet-blackband.
Allure générale et composition du bassin
du Lanarkshire.