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RAPPORT AU MINISTRE
Machines mixtes (les 566 et suivants) du réseau central, 5 en chantier à Ivry et à Viviers. /3 machines à marchandises à 8 roues couplées et à foyer de 1',65 de long, en construction chez MM. Cail et compagnie. Machines en construction, total : 43. 5° Commandées : 3 autres machines de la série 566 à 591, et 4o machines à marchandises à construire en 1862. La transformation des séries 66 k 98, 99 à 124, 566 à 59/ sera successivement complétée.
1;h
On ne saurait s'exécuter avec plus de décision, il est presque inutile, du reste, d'ajouter qu'en agissant ainsi, le chemin de fer d'Orléans ne s'est pas préoccupé seulement de supprimer la fumée, de légitimer pour ainsi dire et d'étendre l'emploi du gros et de l'aggloméré. Do même que le chemin de l'Est, il vise plus loin, c'està-dire à l'emploi du tout-venant. Les faits exposés dans ce rapport prouvent que sa confiance est fondée. Tout indique qu'avant peu le chemin d'Orléans pourra, sans que l'Administration ait à intervenir, alimenter ses locomotives comme bon lui semblera, aussi bien celles à voyageurs que celles à marchandises, aussi bien avec les charbons si fumeux de Bézenet et d'Aubin qu'avec le coke, et, qui plus est, aussi bien avec le tout-venant qu'avec le gros.
SUR L'EMPLOI DE LA ROUILLE DANS LES LOCOMOTIVES.
iO Coke.
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Le coke est tiré de Carmaux : il est bon, quoique mé-
diocrement pur; la proportion de cendres peut, aux termes du marché, s'élever à 9 p. loo, mais elle n'atteint pas ce chiffre. Ce coke coûte 34 fr. rendu à Montauban. Celui de la Grand-Combe, plus impur encore, et qui coûte 33 francs rendu à Cette, n'est point en usage sur la ligne du Midi. On a consommé, en /860, /0.580 tonnes de coke. La houille provient : 2° Houille. 1" Comme je l'ai dit, de Cardiff; elle coûte 29`,3o à Bordeaux, et contient 29 p. 100 de menu au plus; 2° De la Grand-Combe: prix à Cette 24 francs ; 3° De Graissessac : prix à Espare ou à Estrechoux, 16r,50; maximum de menu, 22 p. 100; 4" D'Aubin : prix à Montauban, /0 p. 100.
i1,5.; maximum de menu,
Houille consommée en /860, 35.6.0 tonnes. Le tout-venant a été employé pendant un certain temps, même celui de Graissessac, malgré la proportion consiçlé,rable de menu qu'il renferme. On recommandait aux mécaniciens : i" de répandre ce menu, en couches minces, sur une épaisseur assez grande de gros charbon incandescent; 2° de l'utiliser pour couvrir et entretenir le feu pendant les longs stationnements. Quelques mécani-
ciens réussissaient ainsi à brûler tout le menu, sans que la consommation fût plus grande qu'avec le gros seul. Mais le plus grand VI. RÉSEAU DU MID1.
Compris dans l'espace qui s'étend des lignes méridionales des réseaux d'Orléans et de Lyon au littoral, ce réseau participe, pour ce qui concerne l'approvisionnement des combustibles, aux conditions dans. lesquelles se vent les deux autres et surtout le premier. La ligne du Midi est, de toutes, celle qui fait proportionnellement le plus grand usage des charbons crus. Ils entrent pour près des 4/5 dans la consommation totale des locomotives. Le combustible livré aux machines à voyageurs comprend
en général 1/5 seulement de coke et 2/3 de houille. C'es il est vrai, de la houille maigre de Cardiff qui t, comme on sait, très-peu fumeuse.
nombre n'y pouvant parvenir, on a renoncé au tout-venant pour s'arrêter à un terme moyen. Le charbon livré par les mines est criblé sur une grille quadrillée, à mailles de o,./ de côté, tandis que pour déterminer la proportion du menu, on se sert d'une grille à mailles de 0'45; tout ce qui traverse cette grille est considéré comme menu et ne doit pas excéder les proportions indiquées plus haut ; tout ce qui traverse la première est considéré comme pou sier, et les mécaniciens sont dispensés de l'employer. 0 n l'utilise pour la fabrication des briquettes. Le tout-venant de Graissessac, qui donne 2 2 p loo sous la grille
de o,03, donne 8 p. 100 sous la grille de 0,01. Les locomotives brûlent donc 92 p oo du tout-venant. Il est tiré : /^ de Carmaux (sphérique); 2" de 3° Agy,l meré. aassessac. Le premier coûte 24',50 rendu à Montauban; et le second 16',50, à Espars ou à Montauban. Quantité consommée en 1860, 1940 tonnes (*). C) Un appareil installe dans la gare de Bordeaux pour la fabrication des agglo-