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SUR LES TRANSMISSIONS DE MOUVEMENT
PAR COURROIES.
ment total sur les poulies. Il ne s'agit pas ici du glissement qui se produit forcément par l'allongement de la courroie, ainsi que je l'ai dit plus haut, mais d'un glissement qui se produirait simultanément sur toute la partie enroulée sans entraîner le mouvement de la poulie, et qui est le seul dont on se soit préoccupé jusqu'aujourd'hui. On démontre que, pour qu'il soit impossible, il faut que l'on ait
égal, pour un plus grand nombre de transmissions, aux
T< tef,
résultats, et j'ai pu constater que, dans tous les cas où les dimensions des courroies ne s'éloignent pas trop de celles qu'indique le calcul, on trouve sensiblement 0,98 pour
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[étant le coefficient de frottement de la courroie sur la pou-
lie, et (3 le rapport de l'arc embrassé au rayon. Dans la pratique, on fait ordinairement T =_- 0,9 . tef, relation qui,
puissances successives de 0,98 qui sont sensiblement 0,98
0,96
0,94
0,92
0,90,
en sorte qu'après 5 renvois la perte de vitesse est déjà le dixième de la vitesse calculée, et qu'au bout de 54 renvois environ, la vitesse serait réduite à moitié. J'ai fait un grand nombre d'expériences pour vérifier ces
coefficient.
dans le cas d'une courroie en cuir embrassant la moitié d'une poulie en fonte, devient T =_- 2, 16t ; pour être sûr de ne pas exagérer l'importance de ralentissement, je prendrai T 2 t
J'ai du reste cherché à vérifier plus complétement la formule, en faisant varier les tensions d'une même courroie. A cet effet, je me suis servi, au lieu d'une courroie en cuir, d'une bande de caoutchouc vulcanisé, substance pour la-
'd'où ut = aT;
quelle « est sensiblement égal à, ce qui permet d'avoir
On trouvera facilement que la valeur moyenne du coefficient '1
f
+
t
al'
sera
Pour les courroies ayant servi Pour les courroies neuves
1,0225
1,0(p 1,0262 1,0525
0,978; 0,975.
On voit donc que le ralentissement est d'environ 2 tours pour 100; cet effet peut n'avoir rien de bien fâcheux pour un seul renvoi ; mais, dans les usines, on est fort souvent obligé de recourir à un grand nombre de renvois intermédiaires, et l'on obtient ainsi des différences très-notables entre les vitesses réelles et les vitesses sur lesquelles on comptait. On trouvera facilement que, si le coefficient de ra-
lentissement est de 0,98 pour un seul renvoi, il deviendra
des ralentissements très-considérables; cette bande passait sur deux poulies parfaitement égales ; un petit frein placé sur l'un des arbres permettait de faire varier la résistance ; une série de divisions égales était tracées par la courroie, ce qui permettait d'estimer la tension des deux brins pen-
dant le mouvement; j'ai pu constater ainsi que les faits étaient en parfaite concordance avec la formule. Il résulte de toutes ces considérations que si l'on veut, à l'aide de courroies en cuir, transmettre des vitesses déter-
minées, il est prudent d'augmenter d'environ 1/50 le diamètre de toutes les poulies motrices ou de diminuer dans la même proportion le diamètre des roues conduites.