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EN ANGLETERRE.
ÉtAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
la pratique anglaise s'est conformée à ces principes dans le choix de ses procédés de fabrication. Alors s'expliqueront
aisément les différences qu'on observe entre les divers groupes de forges anglaises, sous le rapport de la qualité des fers. CIIIIVITHE PREMIER.
S I. Principes généraux de l'affinage.
La transformation de la fonte'en fer n'est qu'un cas particulier de l'affinage des régules ou alliages métalliques, opération oà il s'agit presque toujours d'extraire l'élément prédominant à l'état de pureté aussi parfaite que possible. L'affinage, est ainsi une opération chimique complémentaire
des élaborations qui ont donné l'alliage et le produit affiné dépend forcément de la nature spéciale de cet alliage. Dans le cas particulier du fer, il importe de savoir au haut fourneau ce qu'on tient à obtenir au foyer d'affinage : il faut répartir entre les deux opérations les soins qui doivent assurer la qualité du produit définitif. Pour réussir, l'affinage, comme toute opération chimique, réclame le contact intime du régule et des réactifs appelés à
l'épurer. Cette intimité n'est possible, à son tour, que si les matières en réaction sont d'abord réduites à un degré de fluidité convenable, et cette manipulation, enfin, exige presque toujours leur liquéfaction préalable. D'un autre côté, c'est sur les, différences d'oxydabilité des éléments du régule que s'appuient, d'ordinaire, les réactions de l'affinage. Cette opération devient ainsi une fusion oxydante du régule avec ou sans addition de réactifs étrangers. Tantôt, exposée à la double influence de la chaleur et de
l'air, une portion de l'alliage s'oxyde et constitue, en fondant, une scorie qui suffit à parachever l'affinage.
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Tantôt, la scorie ainsi produite est trop peu fusible et trop peu fluide pour pénétrer convenablement le régule fondu ou ramolli, ou bien ne renferme pas elle-même les éléments propres à l'affinage. On la modifie dès lors par des additions appropriées.
Ces principes se retrouvent dans quelque affinage que ce soit. Mais, selon la nature de l'alliage à traiter, il convient ensuite, si l'on tient à la qualité du produit, de hâter ou de retarder le travail, de le pratiquer en une ou en plusieurs opérations. A ce point de vue, on peut distinguer les éléments des régules métalliques en trois sortes 10 Les corps qui, en petites doses, n'altèrent pas notablement la qualité du produit cherché, ou qui, malgré une affinité toute spéciale pour le métal, s'en peuvent toujours extraire complètement à la fin de l'opération. Ces propriétés et surtout l'affinité particulière de ces éléments pour le métal permettront souvent de retarder l'affinage définitif, tout en facilitant l'expulsion préalable des autres corps. leurs com2 ° Les composants qui, par eux-mêmes ou par à binaisons oxydées, ont des affinités supérieures celles du métal lui-même pour les impuretés de l'alliage. Ces corps, partie intégrante du régule, deviennent d'excellents réactifs d'épuration directe, en tous cas bien supérieurs à ceux qu'on introduirait comme matières additionnelles. 5° Les éléments qui n'offrent aucune des affinités nettes,
tranchées, dont il vient d'être parlé, ou qui, s'alliant, au contraire, trop énergiquement au métal, s'en séparent difficilement et altèrent outre mesure ses propriétés essentielles. Exemples de réactions d'affinage. - Précisons par quelques exemples les modes d'action de ces trois sortes de composants
10 a. L'affinité du soufre par le cuivre permet de concentrer ce métal dans certains régules qui ne renferment