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ÉTAT PRÉSENT DE LA, MÉTALLURGIE DU FER
lindre de 2 mètres à 2',20. Malgré l'intensité des chocs produits par cet appareil, il ne parait pas que le cylindremarteau, construit d'ailleurs en fonte excessivement tenace, ait subi d'altération notable, comme on pouvait le redouter à priori. Les résultats se seraient d'ailleurs montrés assez satisfaisants pour déterminer quelques forges proprement dites à adopter ce système. Ainsi, lors de notre visite aux forges et fonderies de Govan (près Glasgow), un pilon de ce modèle gigantesque était sur chantier, commandé par un des établissements du pays de Galles (1). Nous avons vu dans la même forge de Govan cingler les loupes brutes avec un petit pilon Concile dont le cylindre--
marteau, armé de sa panne, pesait 2,50. Mais, nous le
EN ANGLETERRE.
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ques ordinaires), ne comporte pas dans les outils de laminage une rapidité de travail et une capacité de production comparables à celles qu'on a recherchées ailleurs dans la fabrication des barres communes et surtout des fers spé-
ciaux. Aussi les forges vouées au travail en marques ordinaires, qui se sont récemment établies, tant dans le Staffordshire que dans le Cleveland, en Écosse , etc., ne présentent-elles, à cet égard, que des différences insignifiantes avec les plus anciennes. Nous nous bornerons donc à signaler quelques traits généraux de cette partie de l'outillage des forges.
Division de la force motrice. - Et d'abord parlons d'un principe de construction qui semble prévaloir dans les
répétons, ces systèmes ne sont point faits pour les forges ordinaires. Les deux marteaux Morrisson et Condie conviendraient, au contraire, au corroyage des énormes paquets que les gros fers profilés ont introduits récemment dans les forges. Toutefois, en voyant nos forgeries les plus importantes tirer si bon parti des anciens modèles de pilons et, dans les cas où la puissance est le plus nécessaire, balancer l'instabilité qui résulte de l'accroissement des dimensions, par l'élargissement de la base et le report des masses vers le bas, nous sommes portés à douter qu'il soit nécessaire de recourir aux modifications radicales de
forges de création récente : nous voulons dire la division et la répartition de machines à vapeur qui donnent le mouvement aux divers mécanismes. Presqué toujours chaque train a son moteur. On estime que la régularité qui résulte de cette indépendance des divers outils d'une forge compense largement quelques frais supplémentaires de premier établissement. Une autre conséquence de cette division de la force motrice, c'est la possibilité d'employer les machines horizonzales. Si ce système est inférieur à celui des
MM. Morrisson et Condie. III. Appareils de laminage (trains de puddlage et de finis-
devient, au contraire, très-admissible quand les dimensions du cylindre à vapeur, de son diamètre surtout, sont réduites en proportion de la division du travail. Or, au point de vue de la disposition générale d'un atelier, il est incontestable que les machines horizontales sont préférables aux verticales par leur simplicité, par leur coût moins élevé, parce qu'enfin elles laissent plus de facilité à la surveillance du travail. Service intérieur des ateliers. - Tout ce qui peut faciliter
sage).- Les laminoirs à fers marchands et leurs machines motrices n'ont guère subi de changements depuis l'époque des voyages métallurgiques. Ce n'est point dans les établissements du Stafforcishire qu'il faut chercher des modèles d'installations mécaniques perfectionnées. Au reste , la nature même du travail pour fers marchands (bonnes mar(I) Les pilons de ce système sont également répandus en Allemagne.
machines verticales à balancier quand il s'agit de hautes puissances, comme en réclamaient les trains multiples, il
le service journalier est d'ailleurs, même dans les forges qui semblent d'abord le plus mal outillées, l'objet d'une