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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
EN ANGLETERRE.
Et puis les fers inférieurs, presque toujours fort rouverains, demandent un laminage plus rapide pour passer sans
dont on veut obtenir des barres pour l'intérieur des paquets de corroyage sont simplement martelées pendant quarante ou cinquante secondes. Quand on veut, au contraire, en tirer, par laminage ultérieur, des largets pour couvertes de paquets, on suit l'une des deux méthodes suivantes de doublage des loupes. i° La loupe est d'abord martelée à plat, puis repliée sur
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criques. 4. Principales circonstances du travail en fer brut (fer n° i ou puddled bars).
La charge d'un four à puddler est de 4 à 4 qx 1/2 à 220
noo
).
Les parois et la sole étant regarnies de battitures de laminoirs finisseurs, on y charge la fonte froide. Amenée à l'état complétement liquide, en trente-cinq à quarante mi-
nutes, elle est brassée, à température réduite, sous une abondante couche de scories, pendant trente ou trente-cinq minutes. Le nombre des crochets que réclame ce brassage varie avec la nature des charges : avec de la fonte grise exclusivement, il s'élève à 5 ou 6, quelquefois même à 7 ; avec des mélanges de 2/5 à. 5/4 brut pour 1/5 à 1/4 de fine-metal blanc lamelleux, il oscille de 4 à 5, atteignant rarement 6.
Souvent, pour maintenir plus aisément la pâtosité des matières, c'est-à-dire pour accélérer le travail, le puddleur
ajoute à plusieurs reprises des battitures froides ; mais c'est une pratique condamnable au point de vue de la qualité et qu'on ne retrouve pas dans les forges les plus soigneuses.
Quand l'effervescence a cessé et que le fer commence à grainer, le puddleur relève son feu et brasse, en divisant et retournant la masse métallique au milieu de la scorie. Le soulèvement suit, puis la confection des loupes. Tout ce travail se fait en roulant les parties de fer dans un bain de scories abondant et toujours liquide : on ne les coule qu'après et jamais pendant l'opération. Le soulèvement et la confection des loupes durent de vingt à vingt-cinq minutes. On fait 4 ou 5 boules, raDivers procédés de cinglage. rement 6. Elles sont extraites du fourneau au fur et à me-
sure de leur confection et envoyées au martelage. Celles
elle-même; on continue le martelage pour en souder les deux parties avant le laminage. 20 La loupe est d'abord cinglée pour bloom prismatique qu'on coupe à la tranche en deux bidons : ceux-ci sont superposés et soudés de la même chaude, ou après une demi-chaude supplémentaire au puddling même. Enfin, pour couvertes réputées meilleures encore, on introduit dans le puddling, au moment où le fer a grainé, une dose plus ou moins élevée de bouts de barres (rognures), découpées en fragments de quelques centimètres cu bes. Ces fragments, chauffés à blanc pendant la dernière partie de l'opération, sont incorporés dans la masse du fer brut, et les loupes obtenues sont cinglées par l'un ou l'autre des martelages modifiés dont il vient d'être question. A quelqu'une de ces variétés qu'il appartienne, le bloom est encore, en sortant du cinglage, assez chaud pour passer immédiatement aux cages dégrossisseuses et finisseuses du
train de puddlage. Les barres qui sortent de ce travail sont remarquables par leur propreté et la netteté de leurs arêtes. S 5. Produits et consommations de l'atelier de puddlage. 1. Slaffordshire. Chaque puddling est desservi par deux hommes, un maître et un aide, par poste de douze heures. Ce personnel fait, pendant ce temps, 5 à 7 charges
de 4 à 4 quintaux 1/2; savoir : 5 à 6 en fonte grise, et 6 à 7
en brut mélangé de 1/5 à 1/4 de floss mazé. Ces nombres TomE I,
862.