Annales des Mines (1862, série 6, volume 1) [Image 113]

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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

EN ANGLETERRE.

N'ayant vu fonctionner dans aucun établissement le système de cet ingénieur, noué ne nous y arrêterons que pour observer qu'il diffère peu de ceux déjà proposés antérieurement pour le même objet. Sa seule particularité consiste dans la position des cinq ou six paires de cylindres parallèles sur une même charpente en fonte. Mais les reproches qu'on a pu faire aux autres dispositifs de ce genre seraient à reproduire contre celui de M. Brown. Des engrenages multipliés, un coût élevé de premier établissement, des frais exceptionnels d'entretien, des chances de chômages fréquents, détruisent l'avantage supposé d'une parfaite

fondants ou oxydants : la chaux, essayée dans quelques forges. améliorait cependant la qualité des produits.

continuité de travail : voilà les premiers défauts de tous ces systèmes. La complication des transmissions tient particulièrement à la nécessité d'accroître la vitesse des cylindres successifs proportionnellement à l'étirage de la barre ou du paquet. Un dernier inconvénient de ces appareils à travail con-

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Dans le cas du Roulement des fineries à charge froide. chargement à froid, la fusion dure environ deux heures. A partir de là, la nature de la charge influe beaucoup sur la durée de l'opération : s'il s'agit, comme clans le cas qui nous occupe, de mazer des fontes blanches pour floss toujours plus ou moins soufflé ou caverneux, il suffit de quinze

à vingt minutes, une demi-heure au plus, de vent après la fusion. L'ébullition, sous l'influence de l'air lancé au milieu du bain de fonte et de scorie, ne cesse pour ainsi dire pas depuis le moment où le métal a commencé de fondre jusqu'à l'instant de la coulée. Si l'on traite, au contraire, pour floss caverneux, des fontes grises, plus ou moins

chaudes, il faudra souvent de trois quarts d'heure à une

tinu, c'est qu'à moins de disposer sur chaque paire un

heure de vent. Roulement des fineries recevant la fonte liquide. Le mazéage de la fonte liquide, sortant du. haut fourneau, marche

nombre de cannelures assez grand, ce qui est contraire au principe même du système, les changements de cylindres occasionneraient des pertes de temps énormes.

naturellement plus vite que le précédent, Cependant la durée du travail n'y est point réduite, comme on pourrait d'abord le croire, de tout le temps nécessaire à la fusion

5 5. Principales circonstances du travail des barres communes.

I. Mazéage Au sujet du mazéage , nous rapporterons non-seulement ce qui concerne le travail pour barres communes, niais aussi, par des raisons déjà dites, les circonstances principales du fluage pour floss blancs lamelleux de qualité supérieure. Mazéage pour floss caverneux (pays de Galles). ce tra-

vail se pratique toujours dans des fineries doubles. Les unes reçoivent la fonte froide, les autres directement la fonte liquide (running in finery). Dans les 'deux cas, la charge varie de 1 tonne 1/2 à 2 tonnes

de la fonte dans les mazeries ordinaires. Ce n'est, en effet, qu'en prolongeant l'action du vent sur le bain liquide qu'on parvient, dans le premier cas, à obtenir l'équivalent de la transformation que la fonte éprouve pendant la fusion même, dans le second. La production hebdomaProductions hebdomadaires.

daire (5 journées 1/2 de 24 heures) d'un foyer chargeant la fonte froide, varie entre les limites suivantes En fonte blanche pour floss caverneux. En fonte grise pour tloss caverneux . .

. .

Loo à 120 tonnes. Go à 8. tonnes.

Sauf les scories de forge, batti tures ou crasses, qu'on n'em-

La production des fineries en fonte liquide, blanche ou truitée, correspond généralement a'celle des hauts four-

ploie même pas toujours, 011 n'ajoute pas d'autres réactifs

neaux auxquels elles sont jointes. Elle varie entre 15o, 15o