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On avait d'abord espéré trouver à la forge de Montataire
un four à fondre la fonte de fer qui pourrait être appliqué, avec quelques modifications, à la fir,ion de l'acier. Mais une visite que nous fîmes à l'usine dans le courant d'octobre 186o nous convainquit de l'impossibilité de se servir 1-ti matériel existant. Nous reconnûmes, de concert avec MM. les directeurs et ingénieurs de la forge, qu'il serait à, la fois plus avantageux et plus économique de construire un four à nouveau, dans de bonnes conditions, sauf à restituer à la Compagnie, à la fin des opérations, les armatures et ferrements, qui conserveraient la majeure partie de leur valeur. Comme la société de Montataire avait fait récemment des essais de fusion de l'acier au creuset, on comptait trouver dans l'établissement un four à creusets, qui servirait à essayer préalablement la fusibilité «des aciers et des laitiers, l'action de ces derniers tant sur les aciers que sur les
matériaux réfractaires destinés à former la chemise du grand four de fusion. Malheureusement la fonderie d'essai venait d'être démolie ; il n'en restait que la cheminée, ob-
jet, il est vrai, le plus essentiel et le plus coûteux , quelques centaines de creusets, et des lingotières en fonte de 20 kil, et 4o kil. Cependant', il était indispensable de faire des essais préalables sur les matières à employer, et d'obtenir des lingots d'acier fendu au creuset qui pussent servir de termes de comparaison avec les aciers similaires fondus au four à réverbère, pour s'assurer si ce dernier mode de fusion n'en altérait pas la qualité.. On décida donc la construction, au pied de la cheminée existante, de deux fours de fusion au coke, de la forme ordinaire, pouvant contenir chacun deux creusets. De ces fours, l'un devait servir à réchauffement préliminaire des creusets, pendant que l'autre serait en marche. La rigueur de la saison obligea de couvrir ces deux fours d'une petite construction. Pendant que ce travail s'exécutait, on détermina l'em-
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AU FOUR A RÉVERBÈRE.
FUSION DE L'ACIER
placement du four à réverbère pour la fusion de l'acier, et l'on en commença la construction. Ce four fut placé dans la halle de la fonderie, à portée d'une forte grue dont la volée pouvait aboutir au trou de coulée, et en face d'une grande cheminée de 26 mètres de hauteur, desservant six fours à puddler et à réchauffer, dont trois étaient en chômage. La .chauffe du four se trouvait, en outre , placée sous le conduit d'un puissant ventilateur, -te qui donnait toutes faci, lités pour l'établissement d'un porte-vent vertical, amenant l'air forcé dans le cendrier. La Pl. IV, fig. 9, Io et ii, représente en plan, coupe et élévation le four dont j'avais, primitivement proposé la construction. Le four proprement dit a les dimensions sui-vantes Grille. Longueur dans le sens de l'axe du four, Autel plein. Épaisseur à la crête
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Sole. Longueur de la crête du grand autel à celle du petit autel. Largeur égale pour la grille, le grand autel et la sole
0,90 0,15 .1,85
jusqu'à la naissance des rétrécissements. 1,3.0 oo Largeur de la sole au rampant, réduite à. . . , Profondeurs de la sole au-dessous du plan horizontal passant par ses bords supérieurs, savoir Au trou de coulée 008 Au petit autel. 0,12 o, En face du trou de coulée Hauteur des deux,autels au-dessus des bords de la sole. . o,05 Hauteur de la voûte au-dessus du grand autel. . . 0,25 0,15 du petit autel. 1,17 Surface de la grille. Surface de la sole t,85 .0,09 Section du rampant ..
Au delà du rampant devait se trouver un plan incliné aboutissant à un canal ou chio pour l'écoulement des sco-
ries qui pourraient passer par-dessus le petit autel. Sui une sole élevée de om,2o au-dessus du canal de chio devait élise construite une caisse en briques réfractaires de 1-,25