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FUSION DE L'ACIER
AU POUR A 11É1ERI3ERE.
se laissant pénétrer, amener la désorganisation de l'ensemble. Mais ce danger sera complètement évité avec des soles d'un seul morceau, ou d'un petit nombre de pièces rendues solidaires par des joints à feuillures, telles qu'il
debout, et n'offrant que des surfaces continues de 13'3,12 sur om,o6, cette voûte était formée d'un très-petit nombre de grands voussoirs, tels qu'on les emploie dans les fours de verrerie et les fours à zinc. C'est un fait connu dans
est non-seulement possible, mais encore facile de s'en procurer, dans l'état actuel de la céramique réfractaire. Avec une sole formée de plusieurs grandes pièces offrant une épaisseur de orn,25 à o'n,5o et réunies par des joints à
les verreries, les usines à zinc et les fabriques d'objets
feuillure, aucun soulèvement n'est possible, par suite de la solidarité de toutes les parties. Peu importerait même que quelques lames d'acier pénétrassent dans les joints. Le mé-
D'après l'opinion du maître maçon de la forge, notre voûte, qui comptait déjà quatre jours de feu, aurait pu ré-
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tal ne pouvant exister à l'état liquide sous la sole, où
la
température n'est plus suffisamment élevée, la présence de ces lames serait un accident tout à fait insignifiant. Du reste, l'examen des briques provenant de la sole et celui des parois du fourneau, nous a de nouveau démontré que les matériaux réfractaires ne sont sensiblement attaqués ni par l'acier ni par le laitier; que par conséquent une sole bien construite aura une durée très-longue, et devra être renouvelée beaucoup moins fréquemment que la voûte
du four et les parois verticales qui, la première surtout, ont beaucoup à souffrir du contact de la flamme et de l'action corrosive des cendres de la houille, quand celle-ci est pyriteuse. La voûte de notre four, après 95 heures de feu, dont So du plus violent, était usée d'environ om,lo àpartir du grand autel jusqu'au rampant. C'était, ainsi que nous l'avons dit, par les joints que les briques s'étaient surtout attaquées, et l'extrémité de chacune d'elles offrait la disposition pyramidale que nous avons déjà signalée. Le verre ferreux qui revêtait et imprégnait les stalactites ou chandelles de la voûte dénotait l'action corrosive du fer contenu dans la houille. Il est évident qu'avec un charbon moins pyriteux, la voûte se conserverait beaucoup mieux. Il en serait de même si, au lieu d'être composée de petites briques posées
réfractaires, que les mêmes matériaux offrent d'autant plus de résistance aux températures très-élevées qu'ils sont en plus gros échantillons.
sister encore quatre autres jours, d'autant plus qu'étant amincie à un certain point, elle commençait à éprouver l'action rafraîchissante de l'air extérieur, qui avait suffi pour maintenir intacts des autels creux dont les parois avaient orn, 18 d'épaisseur. On peut donc compter avec cer-
titude sur une durée de huit jours pour des voûtes construites en petites briques de la qualité fabriquée aux forges
de Montataire. Or de grands voussoirs construits avec la même terre dureraient plus longtemps. Cette durée serait encore prolongée si l'on employait des terres supérieures en qualité à celles d'Andennes, telles que celles de Forges, de Courpierre , de Bolènes, de Stourbridge et Stannington. Enfin, on prolongerait encore la durée des voUtes en ne
brûlant que des houilles très-pures, telles que celles du levant du Flénu, de Belle et Bonne, et quelques autres qui ne contiennent que 5 p. oo de cendres non pyriteuses, ne coûtent pas plus cher que les charbons moins purs employés à Montataire , et possèdent néanmoins un pouvoir calorifique considérable. Nous sommes persuadés qu'avec ces modifications dans les matériaux du four et le com-
bustible. on obtiendra pour les voûtes une durée d'un mois.
Quant aux autels, la question est complètement résolue par les courants d'air ménagés dans ceux que nous avions construits en dernier lieu. Ces autels, bien que formés de