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AU FOUR A RÉVERBÈRE.
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FUSION DE L'ACIER
deux être portée à 5oo kil. en faisant le chargement en fois.
l'a15° Le prix du verre ou du laitier servant à préserver moins de dépense très-faible,
cier ne constituera qu'une
o,25 par ioo kil, d'acier fondu.
140 Le prix de revient des pièces d'acier puddlé fondu, les too kiforgées au pilon, pourra descendre à 5o francs logrammes. mêmetrèsLe premier point, possibilité de fondre l' acier, opérade l'ensemble de nos doux , nous paraît résulter fondu comtions. Les aciers de vieilles limes ont toujours le plétement et rapidement. Il en a été de même pour Quant à mélange de 5/5 acier puddlé et 2/5 acier de limes. fondu l'acier puddlé seul; celui de la seconde charge a le four, complétement, et s'il s'est formé des carcas dans
trop grande cela tient uniquement à la présence d'une
quantité de fer dans l'acier, peut-être aussi au soulèvement grandes de la sole et au mode de chargement de l'acier par plaques. Le second et le troisième point, possibilité de faire pludu désieurs opérations de suite, facilité du bouchage et Ils bouchage de la coulée, n'ont pas besoin d'explication. présence des résultats obtenus en
ne sont que l'énoncé
d'une foule de témoins. Le quatrième point, conservation de la qualité de l'acier, est démontré par les bons résultats obtenus de l'acier puddlé fondu seul, et par l'amélioration de qualité due à son effet la emploi en mélange avec l'acier de limes. Voici en très-diffiprogression : acier de limes fondu seul, forgeage cile; acier de limes et acier puddlé mélangés, forgeage épreuves assez facile au pilon, mais point de résistance aux qualité parde la forge à main. Acier puddlé fondu seul, faite sous le pilon et au laminoir ; résistance aux épreuves des déde la petite forge. Cette progression, rapprochée aciers de clarations de M. Baudry, sur le vice propre aux
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limes, démontre que dans le nouveau procédé, comme dans l'ancien, la qualité des lingots ne fait que reproduire celle des aciers soumis à la fusion. Le cinquième point, possibilité d'obtenir, en coulant à la quenouille, de gros lingots parfaitement sains, est établi par la bonne condition des lingots obtenus aux 2e, 5°, 4. et 5e coulées. Ce procédé est, du reste, déjà employé avec succès dans les grandes aciéries pour couler les gros lingots, en réunissant dans une poche le contenu de plusieurs creusets.
Le sixième point (résistance des matériaux de la sole au contact de l'acier et du laitier) est constaté par l'état des soles ayant résisté à plusieurs fusions, saris aucune altération des matériaux, et par les opérations d'essai exécutées dans les creusets, qui ont fait le même service avec et sans laitier. D'ailleurs, quand même une sole épaisse de plusieurs décimètres se rongerait de quelques millimètres au bout d'un certain temps, c'est là une circonstance insignifiante, cette sole n'étant pas, comme un creuset, exposée à se percer ou se couper au plan de jonction de l'acier et du laitier. Le fond de la sole, qui en est la partie la plus importante, est presque constamment couvert par l'acier en fusion. Or, il est certain que l'acier n'a aucune action corrosive sur la terre réfractaire. Ce sont donc les bords de la sole qui sont le plus exposés à être dissous par le laitier. Mais on peut faire ces bords très-épais ; on peut régler le dosage du laitier de telle sorte qu'il ne soit nullement corrosif. Enfin, nous rappellerons encore l'exemple des pots de verrerie, durant en moyenne quatre mois, bien qu'ils soient
exposés par dehors à l'action destructive de la flamme, qui ne peut s'exercer sur nos soles complétement engagées dans le massif du four. Quant à la possibilité de se procurer des soles monolithes ou d'un petit nombre de pièces rendues solidaires entre elles, il ne saurait exister aucun doute. MM. Beudon et Da-