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FUSION DE L'AMER
Au ',Min A RÉVElltERE.
lifol; fabricants de produits réfractaires, i, route d'Ivry, près l'ancienne barrière de Fontainebleau, se font forts de
La durée de la voûte; qui forme le huitiètile 'attiCie de nos conclusions, est le point sut lequel devront se Con-
nous fabriquer des soles de 3 mètres de long sur 2 de large, d'un seul morceau, ou d'un petit nombre de pièces réunies entre elles par des joints à feuillure. Nous avons vu dans
centrer les effort tendant au perfeCtionneMent de nus fours.
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l'établissement de ces messieurs, que nous regrettons de n'avoir pas connu plus tôt, des pièces monolithes de dimensions aussi considérables, notamment des soles de fours
à cuivre et de fours pour la fabrication de la soude artificielle. Ces habiles fabricants nous construiront dessoles en terres de Forges de première qualité au prix de 120 fr. les 1,000 kil., et ils assurent qu'ils peuvent obtenir des mé-
langes qui ne prennent plus de retrait après la cuisson. D'un autre côté la compagnie anonyme des produits réfractaires d'Andennes (Belgique) nous offre de fabriquer des soles de cinq morceaux seulement, réunis par des joints à
feuillure. Nous croyons que, dans une aciérie fabriquant elle même ses matériaux réfractaires, des soles en terré de qualité supérieure ne reviendront pas à plus de 75 fr. les 1.000 kil, au maximum. En effet, la première qualité de briques réfractaires fabriquée à l'usine de Montataire, que nous avons employée et dont la résistance est très-suffisante pour les soles, sinon pour les voûtes, ne revient qu'au prix
de 45 fr. par 1.000 kil., toute cuite. Or, les argiles deForges auxquelles on aurait recours, ne coûtent pas 5o fr.
L'expérience a en effet démontré que c'est la voûte, bien plus que la sole, les autels ou les parois verticales, qui souffre de la violente température développée ditris notre appareil. Or, avec le S briques de petit échantillon employées à Montataire, nous sommes déjà certains d'une durée de huit jours pour nos voûtes, Quand on ne ferait pas de progrès, c'est là un résultat suffisant pour assurer le succès complet du nouveau procédé de fusion. En effets le mètre carré de voûte de o",25 d'épaisseur en briques d'une den-
sité de 25 et coûtant 45 fr. les i.ciôo kil., représenté tin poids de 625 kil, et une dépense de 8f,15, Une voûte de 3',5o de surface coûtera donc pour les matériaux 98,55. Si l'on ajoute à ce prix 2 if,45 pour la main d'o3uvre , on arrive à un total de 120 fr. pour le coût de la voûte. Il y aura encore à déduire de cette somme ail triatilein de la démolition la valeur d'environ
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où kil. de Vieille§ briques
à broyer pour les repasser dans les mélanges. Mais nous négligerons cette déduction. Or; un four de 3 Mètres de mètre étant déduit ponr le recouvresurface de solc., (un ment de la voûte sur les parois) e tin tel four pourra fondre au minimum i.000 kihe et fera au moins trois cotiléeS par 24 heures, Seit b:tiookil, Dans' Utie eâfflpgne de huit jotits,
par 1.000 kil, de plus que celles d'Andennes, qui sont
on aura donc fondu 24,00ù kils En divisant par Cette
employées à Montataire.
Somme les 12o fr., coût de la voûte; on voit que 1 entretien
Nous n'insistons pas sur l'art. 7, relatif à la durée des autels à courant d'air. C'est un point établi par l'expérience. Du reste, cette partie des fours est la plus facile à réparer, et peut être refaite sans toucher aux parois, à la sole ni à la voûte. On sait que, dans les forges, les autels des fours à réchauffer sont reconstruits à peu près tous les quinze jours, tandis que les réparations à la voûte et aux parois sont beaucoup moins fréquentes.
de cette partie du four né revient qu'a 5 fr par tonné d'acier fondu, ou dr, 5o par 1 oo kil. La soles les parois 'tiédie:ales
et les autels devant durer beauguup plus ltingtetnps que la voûte, l'entretien n'en coûtera certainement pas aussi cher. Quand même on admettrait de ce chef une dépense dé 5 fr. par tonne, égale à celle de la voûte; on voit que l'entretien du four ne reviendrait qu'à ïe, fÉ par tonne d'acier fond u. AvedeS perfectionnements que nous comptons