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FUSION DE L'ACIER
AU FOUR A RÉVERBÈRE.
bien unie, et pourvue d'une cuvette de om,o25 à om,o3o de profondeur autour du trou de coulée. Sur une sole offrant une distance de 5 mètres entre le trou de coulée et l'extré-
se trouvent entourés de fragments plus carburés, qui déterminent leur liquéfaction, tandis qu'une grosse barre
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mité la plus éloignée, la pente totale serait de om,o36. L'épaisseur moyenne de la nappe d'acier liquide étant de om,o47 pour 35o kil., de om,o67 pour 5oo kil., on voit qu'il y aura dans le premier cas une épaisseur d'environ om,020 d'acier au pourtour de la sole, de om,o56 à la nais, sauce de la cuvette entourant le trou de coulée, de om,086 au trou de coulée, dans le second des épaisseurs de om,oLio , , om,o76 et om, o6 aux mêmes enuror Ces es épaisseurs sont peu considérables et laissent encore pénétrer une chaleur bien suffisante jusqu'à la sole, si l'on considère la grande
puissance conductrice du métal, et ce fait remarquable que nous avons obtenu de l'acier en pleine fusion sous om,1 o de laitier, beaucoup moins bon conducteur. Aussi croyons-nous que l'on pourrait sans inconvénient augmenter de orn, 02 0 OU Orn,o5o l'épaisseur de la nappe d'acier liquide.
La charge d'acier n'est limitée en réalité que par la quantité de métal en morceaux qu'il est possible de faire tenir sur la sole sans dépasser le niveau du laitier destiné à le protéger. Or, cette quantité dépend beaucoup de la forme et des dimensions des morceaux. Nous croyons que les meilleures proportions seront celles de petits cubes ou parallélipipèdes de om,02 à om,o5 de côté, qu'il sera très-
facile d'obtenir en découpant les barres d'acier à la cisaille. Ces petits morceaux s'arriment naturellement ensemble, les angles s'adaptant aux vides, tandis qu'il est très-difficile de disposer dans le laitier de gros morceaux qui s'arc boutent entre eux et laissent toujours des vides considérables. De plus, l'exiguïté des fragments multiplie les surfaces de contact entre le métal et le laitier, véhicule de la chaleur, en sorte que la fusion se trouve notablement accélérée. Enfin, les petits morceaux forment un mélange beaucoup plus homogène en qualité; les fragments ferreux
ferreuse restera presque immanquablement à l'état de carcas, comme cela nous est arrivé. Or, nous avons lieu de penser que l'acier réduit en petits cubes présentera environ moitié plein et moitié vide, et que sa densité sera par conséquent la moitié de celle de l'acier massif, soit 4, ou 4 kil. par décimètre cube. La sole ayant une profondeur minimum de om,12 au pourtour et de om,15 aux environs du trou de coulée, on pourra charger une épaisseur moyenne de om,13 d'acier en petits cubes, sur toute la surface de la sole, soit
13o litres par mètre carré , pesant 520 kil. Le laitier ne doit faire que remplir les Vides et recouvrir la charge de quelques millimètres. Quand l'acier sera parvenu à l'état pâteux et se sera affaissé par un commencement de fusion, on pourra faire une seconde charge supplémentaire d'environ 250 kil. par mètre carré de sole, ce qui donne un total de 77o kil. par mètre carré. Seulement, il faudra que cette seconde charge soit portée préalablement au rouge blanc dans la caisse à réchauffer, pour ne pas refroidir le four. On voit donc que nous nous tenons à des chiffres minima en évaluant à 35o kil, par mètre carré la charge que la sole peut recevoir en une seule fois, et à 5oo kil, la charge faite en deux temps successifs, espacés de i heure ou ih,3o. Malgré l'opinion contraire exprimée par quelques personnes compétentes, nous persistons dans la pensée bien arrêtée qu'il convient d'échauffer l'acier au rouge blanc
dans une caisse placée à la suite du four, avant de le charger. Les arguments invoqués contre ce procédé sont 10 Que l'acier court risque de s'oxyder et de se décarburer par suite de l'introduction de l'air dans la caisse à travers les fissures ; 20 que si l'on ajoute du poussier de charbon pour prévenir cet inconvénient, on cémentera l'acier et l'on n'aura pas de régularité dans les qualités. Mais nous peuTous 1, 1862,
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