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FUSION DE L'ACIER
AU FOUR A RÉVERBÈRE.
inutile en effet, de faire subir à ces matières un raffinage prolongé comme celui du verre. Quelle que soit l'origine des verres, laitiers ou matières destinées à les- former, on peut être certain que le prix du laitier dans le four n'excédera jamais 25 fr. par h000 kil.
Le service d'un four emploiera deux postes d'ouvriers, travaillant 12 heures chacun et ainsi composés : Un chauffeur payé par jour 6 fr., un -garçon de four
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Le plus souvent, il restera fort au-dessous de ce chiffre. Prenons-le néanmoins pour base d'évaluation. Nous avons vu
qu'il suffira, et au delà, de 7oo kil. de laitier pour protéger h000 kil, d'acier à fondre, et que ce laitier peut servir à huit fusions. Or, 7oo kil, de laitier à 25 fr. la tonne représentent une valeur de 17,5o , qui est la dépense cor-
respondante à huit fusions de. L000 kil. Chaque tonne d'acier fondu exige donc une consommation de laitier égale
en valeur au huitième de 17',50, soit en chiffres ronds à ou Of, 22 par quintal métrique d'acier. Il est probable que dans la pratique on restera toujours bien au-dessous de ces chiffres. On voit donc que le maximum de or,25 que
nous avons assigné à la consommation du laitier nécessaire pour fondre ioo kil, d'acier est suffisamment justifié.
Il ne nous reste plus qu'à établir le prix de revient de 5o fr. par loo kil. que nous avons indiqué pour les grosses pièces d'acier puddlé fondues et martelées. Cela est facile, avec les éléments que nous avons précédemment posés. Nous raisonnerons dans l'hypothèse d'une usine placée sur un bassin houiller et pouvant obtenir de bonne houille tout
venant à 15 fr. la tonne; d'un four de fusion ayant t"',20 quarré de surface de grille, 5 mètres de surface de sole, brûlant par !o4 heures de 6 à 7.000 kil. de charbon, et pouvantfondre à petite charge 1.000 kil, d'acier, et à pleine charge 1.5oo kil. , soit en moyenne 1.250 kil. Nous supposons que le four fera seulement trois fusions en 24 heures,
ce qui est un minimum, ainsi que nous l'avons établi, et que la consommation de combustible sera de deux parties pour une d'acier liquéfié, y compris la mise en feu, à répartir sur la campagne, estimée à une durée de quinze jours,
payé 5 fr., un maître fondeur payé 6 fr. par jour. un aide fondeur payé 3 fr. Mais ces deux derniers ouvriers pourront desservir deux fours an moins, en ayant soin de ne pas faire coïncider les heures de chargement et de coulée. Leur besogne consiste en effet à faire le chargement, pour lequel ils seront aidés par le garçon de four et le chauffeur, et à percer le trou de coulée. Pendant tout le temps de la fusion, les fondeurs n'ont qu'à la surveiller, à sonder de
temps en temps sur la sole, et à faire un ou deux brassages vers la fin de l'opération, si on le juge convenable. Pendant les 6 heures que durera la fusion, on voit qu'ils auront amplement le temps de faire la.charge d'un second four, ainsi que la percée. Néanmoins, nous compteronspour un seul four la totalité du temps du fondeur et de son aide. Cela posé, les frais de fusion pour 24 heures de marche,
et abstraction faite du prix de l'acier, sur lequel nous reviendrons tout à l'heure, seront établis ainsi qu'il suit. Nous supposerons que la charge soit de .5oo kii, d'acier ébauché en petits morceaux. fr.
Mém. Acier, 5 charges de 4500 kil., 3.900 kil . Fraisil de charbon de bois pour l'échauffement préalable de l'acier, 2 hect. par charge, en tout 6 hect. 0`,6.0
-Houille, 2.600 kil, par charge, 7.800 kil. par 2Li heures, y compris l'allumage, à 15 fr. les 1,00o kil. . . . Deux journées de chauffeur à 6 fr. .
de garçon de four à 3 fr de maître fondeur à 6 fr d'aide fondeur à 3 fr. Entretien du four, évalué 10 fr. par tonne d'acier. . Laitier È 0%25 pour ioo kil. d'acier. .
Entretien, graissage et surveillance de la machine soufflante, évalués à Terre pour les bouchages, évaluée à Tot I
3,60
117,00 12,00 6,00 12,00 6,00 39,00 9,75 6,00 1,65 a 13,00