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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
de diamètres, parfois même de 24 ( om,72 ) et de Im,50
Im,So de longueur sont montés entre deux fermes, à la façon des anciens trios de petit mill. Le dispositif de ces bloomings est assez constant : ils ne diffèrent que par les releveurs mécaniques, accessoires obligés de ces appareils. Nous ne rapporterons que les modèles les plus simples. Releveur mécanique à vapeur. - Le premier (fig. 2 et 5,
PI. V) rappelle, en principe, la construction du marteaupilon. Un tablier à roulettes PP est attaché par le cadre ABCD à la tige Q d'un piston mobile dans le cylindre à
EN ANGLETERRE.
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manière simple, sans organes de transmission exposés à des ruptures ou autres dérangements (sans aucun engrenage, par exemple). C'est là son principal avantage, avantage qui balance très-bien l'inconvénient d'un coût un peu plus élevé de l'appareil et de la dépense de vapeur. Ce système nous a semblé un des plus répandus. Relevage mécanique bilatéral. - Le relevage constitue le
travail le plus lourd dans la manuvre des paquets au
piston, le tablier monte, en partie équilibré par les contrepoids RR et guidé par les anneaux GG qui embrassent les tringles LL. A chaque échappement de vapeur, l'excès de poids du tablier et de ses armatures sur les balanciers MI
laminoir. Néanmoins la descente de masses aussi pesantes ( 2 à 3oo kil.) d'une hauteur de om,7o à o,8o, ne laisse pas d'être fort pénible et de retarder le travail. C'est pour remédier à cet inconvénient que M. Ménélatis, directeur de la forge de Dowlais , y faisait établir l'été dernier le releveur bilatéral représenté par la fig. 5, PI. V. Deux tabliers à roulettes PP suspendus aux chaînes CCC'C' montent et descendent simultanément le long des guides GG G`G'. Le mouvement est pris par la
le fait descendre aussi lentement que le veut l'ouvrier
manivelle nt sur l'extrémité du cylindre supérieur. Par
placé au levier 11'1".
l'intermédiaire de la bielle LL' et du bouton à glissière b, cette manivelle communique un mouvement alternatif au segment d'engrenage oo'o". Avec cet engrenage un levier TS' porté par un support SS' fait embrayer d'une façon intermittente un petit pignon Q, glissant sur un arbre pa-
vapeur C. Ce cylindre reçoit la vapeur au bas par une soupape S qu'un levier 11'1" fait ouvrir : à l'admission, par
le tuyau ST; à l'exhaustion, par SE. A chaque levée du
Ce mécanisme se peut poser très-aisément en avant et un peu en contre-haut des cylindres mêmes du blooming, comme le montre la figure. Cependant on laisse plus de liberté aux mouvements et manoeuvres dans le voisinage
des cylindres, en reportant le cylindre à vapeur sur un pilier situé à une certaine distance et en reliant le tablier à sa tige, à l'aide de chaînes et poulies de renvoi. Cette liaison s'obtient très-simplement encore par des leviers et tringles, comme à Seraing en Belgique (fig. 1, 2, 5, Pl. IX) (I).
rallèle -à. l'axe du segment. Sur cet arbre sont placés 1° une poulie N portant le balancier R et la chaîne 2° trois poulies M', M',
dont les deux extrêmes suppor-
Sauf les cas où il emploie des chaînes et poulies, ce mode de relevage a toutes ses parties rigides; elles se lient d'une
tent les chaînes C', C' du tablier P'P' et celle du milieu met en mouvement, à l'aide du brin C", un autre arbre placé dans le prolongement de l'axe du segment d'engrenage. Ce dernier arbre porte, à cet effet, trois poulies M, M, M, dont les deux extrêmes reçoivent les chaînes CC
(1) Ce releveur est appliqué à la tôlerie de Seraing ; la fabrication des grandes tôles a dû, en effet, nous le verrons plus tard, recourir aussi à ces moyens de faciliter le laminage.
du tablier PP et celle du milieu, le brin conducteur C"., Il est aisé de concevoir, d'après cela, qu'en embrayant à propos le pignon Q avec la roue do", on soulèyera directement le tablier P'P' et indirectement, par le brin C",