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EN ANGLETERRE.
ÉTAI' PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
De plus cette dépense totale se serait répartie comme
riots, mus mécaniquement sur de petits chemins de fer: l'avantage nous semble, par là, rester au système français.
suit:
Rappelons, en passant, que ce n'est point le seul cas où nos forges aient devancé les forges anglaises dans l'amélioration de l'outillage.
Frottement et force d'inertie de la machine Mise en mouvement des transmissions Travail spécial des laminoirs.
de la cisaille des huit presses à dresser d'une paire de scies circulaires
Machines motrices des laminoirs à rails.
Le blooming et le train finisseur sontgénéralement, dans
le pays de Galles, liés à un moteur commun, qui dessert même tous les appareils accessoires tels que presses de dressage, scies, etc. Nous ne reviendrons pas sur ce que nous avons dit, au chapitre des fers marchands, à propos du choix des machines verticales ou horizontales. Bornons-
nous à rapporter quelques exemples de la force motrice appliquée aux laminoirs à rails et à gros fers profilés. Force motrice absorbée.
Voici d'abord quelques renseignements que nous empruntons à l'ouvrage de M. Truran: cet auteur a estimé, par des moyens qu'il n'indique point, les consommations de force motrice que font les diverses parties d'un train composé ainsi qu'il suit :
Un équipage double ( ilegrossisseur et finisseur sans blooming); une cisaille ; huit presses à dresser ; des scies et autres accessoires : les cylindres de 18 pouces (om.55),
marchant à 85 tours par minute. Machine horizontale à haute pression. La puissance absorbée par cet ensemble marchant à vide h...,.(,) aurait été de. 71 La puissance additionnelle, pour une production de 600 t 168 de rails à patin par semaine Total
239
587
Total.
12 52
179
6 12
8 239
Enfin les 179 chevaux, portés au compte des cylindres, ne représenteraient que la dépense moyenne de cet outil ; durant l'acte même de l'étirage, la puissance fournie par la machine, augmentée de celle rendue par le volant, donnerait un travail pouvant varier entre 552 et 485 chevaux. Toutes ces estimations nous semblent fort élevées; mais M. Truran ne rapportant ni les dimensions ni les conditions de vitesse et pression de la machine motrice dont il s'agit, il nous est impossible de discuter ses résultats. Nous ne les donnons donc qu'à défaut de plus précis, les questions que nous avons pu faire à ce sujet dans les forges anglaises ayant rarement été suivies de réponses nettes et certaines. Une force nominale de 120 chevaux nous a été donnée plusieurs fois comme suffisante à la mise en mouvement d'un blooming et du train de finissage, en moyenne activité.
Laminoir de Dowlais.
Nous citerons encore l'exemple
de l'atelier pour gros fers profilés qu'on vient d'établir à
Dowlais. Cet atelier, dont nous avons déjà parlé plusieurs fois, devait comprendre : j° Une machine à balancier, à deux cylindres verticaux accouplés à 9o° ; chaque cylindre ayant 45 pouces (im. 568)
(1) Le cheval-vapeur que M. Truran prend .pour unité représente le travail de 3.300 liv. (1/1.850 kil.), élevées à i pied (o-,30) par minute ; soit 7à à 75 kil, élevés à 1 mètre par seconde, ou à très-peu près le cheval ordinaire.
de diamètre, avec une course de iopouces (5m.o4). Fonctionnant à une pression de 55 à Go livres (5 à 4 atmosphères)
par pouce quarré, avec détente au tiers de la course, elle