Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
4o6
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
4. Au dressage et limage à chaud. 3 à Ii liv. par mois. 4 hommes ou gamins. 5° Au dressage à froid. Io presses occupant chacune 1 maître 9 à io liv. par mois. et i aide, ensemble. (Ces 1. presses dressent, en outre de la production de l'usine, quelques centaines de tonnes, par semaine, de rails venant d'une forge voisine.)
60 Aux machines à percer et à repasser ou raboter les rails. 12 hommes, en moyenne à 3 ou à liv. par mois. Soit un personnel, par poste de 1.2 heures, de 92 ouvriers, non com-
pris 7 à 8 surveillants (inspecting-men) et des manuvres accessoires pour transports intérieurs, pesages, etc.
Pour des rails à patin pesant 7o liv. par yard courant (54 à 35 kil, par mètre), cette Déchets et rognures.
même usine usait de paquets pesant 59oliv. (267L,27) elle en tirait 470 liv. en rails affranchis, le déchet de feu et les rognures s'élevant donc à 120 sur 590, c'est-à-dire 20 p. ioo environ. Deuxième exemple.
Consistance et production de l'atelier. Un atelier com-
prenant 14 fours dont 10 de première chaude et 4 de deuxième ; un blooming et un train à deux cages, fabriquait, le jour de notre visite, des rails à double champignon (paquet fig. i o). Préparant elle-même ses couvertes, elle produisait de 559 à 600 tonnes par semaine. Le paquetage était fait par des femmes. (On estime, en
Galles, qu'une femme payée i sh. par jour peut faire 6o paquets, ce qui ferait 10 paqueteuses pour une production journalière de i5o à 16o tonnes de rails. Chaque reverbère de première Travail et personnel.
chaude recevait 4 paquets, pesant ensemble t tonne de 2.40011v., soit 600 liv. ou 271 kil. chacun. Le réchauffage
durait i',5o à s ',4o minutes. Les to fours de première
EN ANGLETERRE.
407
chaude occupaient s o chauffeurs et 2 gamins ; tous ces ou-
vriers se réunissant par quatre ou cinq pour le chargement et le déchargement des paquets. Le gamin attaché à chaque brigade ouvre et ferme la porte. Il y a de plus 2 rouleurs à chariots, l'un pour conduire le paquet au trio, l'autre pour le ramener au four de deuxième chaude. Service du trio-blooming.
Le trio-bloorning employait:
lamineur, i rattrapeur et 1 gamin pour la manoeuvre du releveur mécanique à vapeur. En tout, le personnel de la première chaude comprenait donc : 14 hommes et 3 gamins, payés aux mêmes conditions que ci-dessus. Quatre à cinq minutes étaient nécessaires pour le passage des 4 paquets d'une charge et cinq minutes pour le chargement ; soit en tout neuf à dix minutes, ou bien quatre-
vingts-dix à cent pour les io fours. Le trio marchait donc continuellement, sauf les intervalles de chargements. Chaque paquet passait d'ailleurs quatre fois au blooming, tour à tour à plat et de champ. Les réverbères de deuxième Travail du finissage. chaude recevaient 4 blooms, qui y demeuraient vingt minutes; le chargement et le déchargement durent dix autres minutes ; soit, en tout, une demi-heure par chaude de finissage. En d'autres termes, un fourneau finisseur (wash ou re-heating) pourrait théoriquement desservir 5 fours au moins de première chaude ; mais, en pratique, ce rapport descend à 2 1/2. Le personnel de 4 fours finisseurs était de 4 réchauffeurs et s gamin ; un charriotteur emmenait le bloom au train de laminoirs. Celui-ci occupait: I maître lnmineur et son aide ; s preneur et son aide ; 2 releveurs d'avant ; 2 releveurs d'arrière et traîneurs jusqu'à la scie ; en tout 8 hommes. Le bloom passait quatre fois à la cage ébaucheuse : à