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E ' PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FU
plat, sur champ, à plat, à plat ; et cinq fois à la finisseuse, tous passages sur champ des mises du paquet. L'étirage de chaque bloom pour rail durait à peu près une minute; le train fonctionnait, comme le trio, d'une façon presque continue. Observations sur les résultats précédents.
Productions par jour et par four. On déduit aisément de ce qui précède que les productions par vingt-quatre heures et par four de première ou de deuxième chaude
sont, en rails finis, de io tonnes à in tonnes 1/2 de 2.400 livres dans le premier et de 9 à 9 1/2 dans le second. On n'arriverait même qu'à 7 ou 8 tonnes dans ce dernier cas, si l'on prenait pour point de départ la production hebdomadaire que nous avons indiquée; mais, dans ces conditions, les deux exemples ne seraient pas comparables , puisque, dans le second , la fabrication de 5o à
4o p. Io° de ballages pour couvertes s'ajoute à la production nette en rails. Le produit journalier de 9 tonnes à 9 tonnes 1/2 est déduit, au contraire, de la durée de la double chaude à ce taux, ce ne serait pas 55o à 'Gon tonnes, mais bien 700 à 800 tonnes que la seconde forge serait capable de fabriquer par semaine. Relations entre la qualité des rails et la production journalière d'un four., La production de cette forge n'en demeure pas moins inférieure à celle de la première. Cela peut tenir, en partie, à des différences de force dans les machines motrices : nous avons dit que le laminage au train finisseur durait une minute environ dans le second exemple; mais, dans le premier, on passait 8 rails en 5 minutes. Néanmoins, l'inégalité du produit journalier des fours de réchauffage est bien plutôt due à ce qu'on recherche moins la qualité des produits dans le premier cas que dans le second. Sans nul doute, cette rapidité du travail procure des économies importantes au fabricant; mais
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combien de fois arrive-t-il aussi que les chaudes sont bucomplètes? C'est là le désavantage de ces fabrications précipitées dont nous avons déjà' parlé comme amoindrissant beaucoup les effets des paquets à grandes sections. Nous pourrions multiplier les exemples de roulement, et nous y observerions constamment des différences de cette sorte entre les forges qui soignent la qualité et celles qui la négligent. La hâte du travail devient de plus en plus grande à mesure qu'on se rapproche des rails américains. C'est ainsi que le paquet, fig. ii, ne restait guère au feu qu'une heure et quart environ, car on faisait dix chaudes de quatre paquets en douze heures. Il ne recevait au plus que trois passages au blooming et celui-ci desservait dix fours.
Progrès réel du laminage. Avant de laisser ce sujet, remarquons que, même dans les forges où la fabrication n'a qu'une activité moyenne, les laminoirs fonctionnent avec une étonnante rapidité. Le passage d'un paquet ou bloom de 250 à Son kil, ne dure pas plus de temps que celui d'une loupe brute de 25 à 3okil. Il est vrai que le service est fait par un personnel de choix, énergique et vigoureux. Mais ce travail expéditif des cylindres tient pour beaucoup aux installations mécaniques qui facilitent le maniement des paquets et aux accroissements de puissance qu'ont reçus les moteurs. Moyennant ces conditions et avec un bon personnel, divisé convenablement par postes pouvant se relever au travail, l'un des maîtres de forges les plus habiles du pays de Galles nous affirmait qu'un blooming pourrait desservir vingt fours de première chaude.