Annales des Mines (1862, série 6, volume 1) [Image 270]

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ÉTAT PRÉSENT DE ,L A MÉTALLURGIE DU FER

p. ioo du fer brut en paquets (perte au feu et rognures). Maind'oeuvre.

Le réchauffage et le laminage, à l'en-

treprise, coûtaient 8 sh. 7 d. par 2.400 livres de tôle cisaillée : le chef lamineur recevait, en outre, io sh. pour chaque changement de cylindres, et 5 sh. pour le tournage de la cage finisseuse. Le cisaillage et le paquetage, égale-

ment à l'entreprise, se payaient le premier 2 sh. 8 d. et le second i sh. Tôles de ponts (Bridge-plates).

Pour feuilles cisaillées de 8 pieds (2m,4o) de long ; 2 pieds (0-,60) de large et un demi-pouce d'épaisseur, (o",012), c'est-à-dire un poids fini de 127 kil. le paquet, en fer brut commun, avait 20 pouces de longueur, 10 pouces de largeur et 8 de hauteur ; soit un poids brut de 545 livres (155 kil.). Ce paquet, réchauffé, était d'une seule chaude, passé successivement à la cage dégrossisseuse et à la cage finisseuse, sans soudage aux cannelures rectangulaires. Un personnel comprenant: i maître lamineur et i aide, i releveur et i aide; 1 ou 2 gamins pour tirer les plaques, desservait les deux cages. Tôles à moulures et. tôles ondulées ( Chequered-plates et Corrugated).

Travail.pour tôles à moulures.

Les forges de Staf-

fordshire préparent assez souvent cette variété de tôle g pour couvertures ou planchers de magasins, d'entrepôts, de ponts

de navire, etc., etc. Le soudage et le laminage s'exécutent à très-peu près dans les mêmes conditions que pour Boiter et Bridgeplates. On se sert du même paquet qui a été indiqué au premier exemple ; on choisit seulement un fer un peu mou, susceptible de prendre aisément l'empreinte du dessin en relief de la cage finisseuse. Cette cage, qui fait suite aux trois dont se compose l'équipage à tôle proprement dit, consiste en deux cylindres unis de im,5o à im,60

de longueur de table et de o'",50 à o-,fio de diamètre.

N ANGLET Ertn.

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Coulés en fonte dure, tenace et parfaitement. polie, ces deux cylindres portent en relief le dessin qu'on veut imprimer sur la tôle. Celle-ci ne passe naturellement qu'une fois entre les cylindres et cela, immédiatement à la sortie de la cage finisseuse du train de tôlerie. La faible chaleur que la tôle retient à ce moment rend le travail assez difficile ; les traits du relief s'altèrent rapidement ; c'est surtout par les frais de gravure ou de ciselure des cylindres que se motive l'écart de prix qu'on observe entre ces produits et les tôles ordinaires de mêmes dimensions et qualités. Travail pour tôles ondulées. Une autre variété de tôle ouvragée,, destinée aux toitures métalliques et dont on fait grand usage en Angleterre, c'est la tôle ondulée (corrugated-plate). L'ondulation dans le sens perpendiculaire à la

longueur de la feuille, s'obtient à l'aide d'une paire de cylindres dont la surface présente des dents ou arêtes saillantes arrondies, parallèles à l'axe et régnant sur toute la longueur de la table. La feuille de tôle, froide ou encore légèrement rouge, est introduite entre ces deux cylindres dentelés ; un seul passage suffit pour donner à la tôle le nombre d'ondulations voulu. C'est une opération analogue à celle dont il vient d'être question, niais beaucoup plus simple et moins coûteuse. Fabrication de single n° 12 de la jauge de Birmingham single communes pour clouterie mécanique (dimensions moyennes de 6 pieds (1..,50) de long sur 2 de large).

Matière première. Cette sorte de single se fabrique par grandes quantités pour les ateliers de Birmingham. Les

matières premières sont du fer brut commun de fontes

truitées ou blanches (n" 4, 5, 6), à l'air chaud et à la houille seule ou mélangée de coke. Paquets. --Les paquets ont une section de 7 pouces de large sur 4 de haut et une longueur de 12 poucês (om,30) leur poids brut est de 70 livres (311,5o) ; ils comprennent deux largets couvertes de 5/4 de pouce d'épaisseur, entre

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