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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU PER
EN ANGLETERRE.
réduite à l'état de prisme plat qu'on passe de suite, ou après un demi-réchauffage, par trois ou quatre cannelures de la cage à largets bruts, pour barres plates de différentes largeurs et de pouce à 1 pouce 1/2 d'épaisseur. On a conservé à ces largets le nom de charcoal-stamps qu'on appliquait spécialeMent autrefois aux plaques de 12 pouces sur 12 de surface et de i pouce 1/2 d'épaisseur, provenant du martelage exclusif des loupes brutes. Ce dernier mode de travail est devenu de plus en plus rare dans les étameries galloises. Enfin on donne Largets bruts de riblons (scraps iron). encore le nom de charcoal-stamps aux largets martelés et laminés qu'on obtient dans presque toutes les usines, en
coal-stamps, cisaillés sur 1 pied de longueur. On les y assemble en trousses de ioo à 120 livres comprenant 3 ou 4 fragments et présentant ainsi un volume de 5 à 7 pouces de haut, 12 de long et 6 de large. .Renvoyant à ce que les auteurs du Voyage métallurgique et .Karsten disent des fours et même du travail de réchauffage et corroyage de ces trousses (1), rappelons seulement
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réchauffant au petit foyer d'affinage au charbon de bois, des rognures de tôles minces ou de feuilles à étamer. C'est un travail qui succède souvent à l'affinage même de la fonte dans les petits foyers, surtout vers la fin ,d'une journée. Il est également très-rapide; en trois quarts d'heure ou une heure on fait ainsi une loupe analogue aux précédentes et qu'on traite de la même manière au marteau et au laminoir. Le service de la mazerie Produits et consommations. est fait par un seul homme auquel toutes les matières sont amenées à pied d'uvre. Chacun des deux foyers au charbon de bois occupe un seul affineur. Avec ce personnel et ce matériel on fait 2 tonnes de 2.400 livres de largets bruts par douze heures, les trois ouvriers recevant ensemble 1(3 à i sh. par tonne. Le martelage et le laminage coûtent 2 à 5 sit., quelquefois 4 pour qualités supérieures, le complément au chiffre de 17 sh., que nous rapportons plus loin pour main-d'oeuvre totale, étant composé par les frais de manutentions diverses. Quant aux déchets et consommations, on les trouvera dans les prix de revient détaillés du chapitre suivante Atelier de corroyage et laminage pour largets finis. L'atelier de finissage des largets de tôlerie recoit les char-
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qu'on leur donne jusqu'à trois chaudes pleines, suivies d'autant de martelages au frontal. Après le dernier mar telage, le bloom est étiré de la même chaude pour largets finis de 6 pouces de largeur et 1/2 pouce d'épaisseur. Cisaillés sur une longueur correspondante aux dimensions des fers noirs à préparer (12 pouces, dimension moyenne) , ils sont prêts au laminage en feuilles. Laissant encore ici les déchets et consommations pour le chapitre des prix de revient, disons seulement qu'indépendamment du personnel ordinaire de laminage et martelage, il faut un ouvrier spécial à chaque chaufferie. Le travail est presque continu et les chaudes extrêmement rapides,
grâce à la petite sole de chauffage préalable ; par douze heures et par foyer, on produit ot,8o à o,85, c'est-à-dire, presque autant que dans les foyers d'affinage. Aussi verrons-nous, aux prix de revient, les chiffres définitifs de main-d'uvre à peu près égaux à l'atelier d'affinage et à. l'atelier de corroyage.
On aura déjà remarqué combien la fabrication des largets cbarcoal rappelle les procédés de Lowmoor. Iêmes soins dans le choix des matières premières, peut-être cependant un peu moins grands ici que dans le Yorkshire ici encore application exclusive du marteau au soudage des trousses. Ce mode de travail, joint h l'emploi du foyer (i) Voyage métallurgique, tome II, page Io, et fig. li, 5 et 6, Pl. I;
Karsten, 2' édition, pages 929 et 923 (traduetion française), fig. 6, 7, 8, 9, Pl. VIII.