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DANS LE SALKAIVIMERGUT.
EXPLOITATION DU SEL
cas, on se garde de dissoudre le sel ; on préfère l'ob-
Boisage n° 2.
Main-d'oeuvre par mètre courant Bois
Total
5
24,05 57,25 61,3o
L'emploi du bois au lieu de pierre est justifié dans les salines par la facilité avec laquelle il se conserve, et par sori abondance. Mais comme le calcaire ne fait pas défaut non plus, l'économie ne s'est pas trouvée du côté des voûtes en bois ; le mètre courant de maçonnerie à la chaux hydrau4 ligue de orn,65 d'épaisseur ne revient pas, en moyenne, à plus de 5o francs (non compris l'élargissement). La maçonnerie a également plus de durée : on estime que la voûte boisée n° 2 ne peut subsister plus de dix années, et c'est la plus solide. Au contraire, des maçonneries établies en 1857 dans une galerie nommée Landsteiner-Kehr (étage de l'empereur Joseph), et en 1840, dans une autre nommée Rosa-
Kehr ( étage de l'impératrice Christine), au milieu d'un terrain soumis à une très-forte pression, se sont trouvées dans un état de conservation parfait au bout de quinze ans. On peut citer encore d'autres exemples où la maçonnerie a mieux résisté que le bois, et l'on paraît devoir renoncer à
de nouveaux boisages de cette sorte; M. Ilamsaner bergmeister à Hallstadt, n'hésite pas à donner la préférence aux maçonneries. 5 IV. Exploitation du sel gemme.
Places d'extraction. - Le sel gemme n'a été trouvé jusqu'à présent qu'en petite quantité et par amas isolés. On découvre ces amas en perçant les galeries, et surtout en exploitant les chambres de dissolution. Dans ce dernier () La relation des essais qu'il a dirigés est consignée dans les Annales de l'École des mines de Vordernberg, sous le titre : StOckel-
maur ung (Jalirbuch der Vordernberger MontanLehranstalt, 3 bis, Jahrgang, page 132).
tenir en morceaux. C'est ainsi qu'on exploite actuellement le sel gemme dans trois anciennes chambres de dissolution, portant les noms de Colmani Werk, de Scholdau Werk et de Lebenstock
Ces chambres sont toutes trois placées entre le niveau du stollen de l'impératrice Catherine-Thérèse et celui du stollen de l'empereur Léopold.
L'abatage se fait par grandes tailles sur une hauteur variable de 2 à 4 mètres ; on n'a pas encore été mis dans le cas d'abattre sur une hauteur plus grande, Abatage.
tant les masses de sel gemme sont circonscrites. On prépare le massif à abattre (Pl. II, fig. 7) en menant deux galeries m, n, de om,5o de largeur, perpendiculairement à la galerie ou à la paroi de la chambre AB; on isole ainsi sur trois côtés un parallélipipècle de sel de 4 mètres de côté. La surface à dégager est donc de 16 mètres quarrés quatre au plafond. Le massif de sel ainsi limité s'exploite en reprises. On commence par mener la galerie médiane ab, et l'on exploite le massif partiel n° i qui a 2 mètres de front. On exploite ensuite le massif n° 2, puis les massifs n° 5 et sel Ir 4. On fait la même série d'opérations sur la masse de contiguë.
Modes de travail. - Le travail se fait partie à la poudre, partie au moyen de jets d'eau. Le pic n'a plus qu'un usage restreint; il sert accessoirement pour casser les morceaux de sel abattus, et les rendre transportables. C'est au moyen de coups de mine préparés au plafond, de distance en distance, que se détermine l'abatage : la profondeur des trous de mine est de om,50 ; nous avons dit qu'on ne se sert plus de l'épinglette, mais de la mèche
Bickford. Quant aux galeries ab, m, n, on les perce au moyen de jets d'eau, par le procédé que nous avons indiqué pour
le percement des galeries. (Voir S III.)