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l'eau
EXPLOITATION DU SEL
l'écoulement se règle au moyen de forts robinets en bois. Les jaugeurs n'offrent rien de particulier : l'eau tombe d'abord dans une caisse où des cloisons transversales lui font perdre sa vitesse ; de là elle s'écoule par un ajutage cylindrique dans une seconde cuve munie d'un
certain nombre d'orifices circulaires percés en mince paroi. Pour obtenir une charge déterminée au-dessus de ces ori-
fices en même temps qu'un écoulement constant, on est conduit à en fermer quelques-uns au moyen de bouchons, et le nombre d'orifices ouverts indique le volume dépensé. Examinons maintenant de quelle manière on effectue le service de l'eau. Considérons d'abord une chambre simplement préparée qui va subir sa première période de lavage. On introduit l'eau douce en aussi grande quantité qu'il est possible jusqu'à ce que les piliers soient rongés et détruits et que toute l'eau soit saturée de sel. On fait alors écouler
cette eau, on enlève l'argile qui recouvre le fond et on la jette dans la galerie inférieure par un puits vertical de ome,25
de section, que l'on ferme ensuite. La chambre ainsi nettoyée, on peut procéder à une seconde période de lavage. On introduit de l'eau douce dans la vaste cavité qui résulte de l'opération précédente ; l'eau en ronge les parois et son niveau s'élève peu à peu jusqu'au plafond. Comme l'eau la plus saline est aussi la plus dense, elle tombe au fond, de sorte que la surface du lac est toujours occupée
Une fois que l'eau baigne le plafond, on n'est plus maître d'introduire la quantité d'eau que l'on veut; cette quantité dépend de la vitesse avec laquelle le sef se dissout. On se borne à en régler l'introduction de façon à maintenir une charge constante de quelques centimètres d'eau au-dessus du plafond; on mesure cette hauteur au moyen d'une règle divisée, verticale, plongeant dans le lac, au bas de l'escalier. Il faut éviter que la charge, devenant trop forte, ne tende à soulever le plafond; on évite aussi qu'elle soit trop faible et ne le soutienne plus. L'important est qu'il n'y ait point de variations brusques dans la poussée. On n'attend pas, pour terminer l'opération, que l'eau de la chambre soit complètement saturée. Quand l'aréomètre indique qu'elle contient 26 5/4 p. too de sel ou bien qu'elle a une densité de 1,20, on suspend le lavage et l'on fait écouler toute l'eau de la chambre. On ne cherche pas à obtenir la saturation tout à fait complète pour éviter qu'il se produise des dépôts de sel et des engorgements dans les conduites.
Analyse de l'eau salée.- Nous sommes heureux de pouvoir donner ici des analyses de l'eau saturée, encore inédites, dues au talent. de M. le professeur SchrOtter, Vienne. Sels contenus dans 100 parties d'eau saturée.
par les eaux les plus douces. Ces conditions ont pour effet d'évaser la chambre vers la partie supérieure; la cavité produite ne tarde pas à présenter une forme plus ou moins voisine de celle d'un tronc de cône renversé, dont l'angle augmente avec chaque période de lavage. On a cru diminuer cet effet fâcheux en posant comme règle d'introduire l'eau aussi rapidement que possible jusqu'à ce qu'elle atteigne le plafond ; à partir de ce moment elle se sature principalement aux dépens du ciel et épargne, dans une certaine mesure, les parois latérales.
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DANS .LE SALZKAMMER0UT.
Chlorure de sodium Chlorure de magnésium. Brôlnure de magnésium Sulfate de potasse. Sulfate de soude Gypse
M' 1.
0. 2.
25,236 0,685 0,021 0,329 6,995 0,235
25,101 0,674
0,507 0,287
25,064 0,490 0,02 0,462 0,325 8,340
27,501
26,571
26,702
(?)
ri.
,
3.
,
La dissolution D. s provient d'une chambre exploitée par lavage continu (Joham Michaël Velten, Wehr); le D° 2 d'une