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EXPLOITATION DU SEL DANS LE SALZKAMMERGUT.
chambre exploitée par le ' lavage discontinu (Scholdauer Wehr) ; le n° 5 est l'eau saturée des réservoirs, traitée à l'usine d'Hallstadt. On voit qu'elle ne contient guère plus de 25 p. ioo de chlorure de sodium, mais près de 27 p. too de sels de diverse nature. Durée des lavages.
Le temps nécessaire pour que l'eau
se sature dépend essentiellement de la richesse du gîte; à Hallstadt cette durée est de quinze jours, et un lavage élève le plafond d'environ om.4o. Cette élévation varie toutefois
avec le numéro d'ordre du lavage, suivant une loi que nous établirons dans le paragraphe suivant. Après chaque opération on laisse reposer la chambre un temps variable, quelquefois six à huit mois, pour traiter d'autres chambres, Il y a en effet une centaine de chambres, et il faut limiter l'exploitation aux facultés des usines. D'autre part le plafond s'endommage si on le laisse sec trop longtemps ; on a donc soin d'exploiter chaque chambre à tour de rôle. A mesure que le pluCurage, enlèvement du limon. fond de la chambre s'élève par suite de la dissolution du sel, le fond s'élève aussi, sans cesse recouvert par de nonvelles couches de limon, mais à Hallstadt il s'élève moins vite que le plafond, de sorte que la hauteur de la chambre, du fond jusqu'au ciel, va sans cesse en augmentant. Cet d. fet est contrarié et peut quelquefois même être détruit par le foisonnement de l'argile. A Ischl, où le gîte contient au«
tant d'argile que de sel, on doit curer le fond au bout d'un certain temps. Après avoir évacué l'eau, on enlève l'argile délavée à la pelle et on la jette dans la galerie inféricure par un puits étroit qu'on élève à chaque période de lavage. De là l'argile chargée sur des wagons est transportée jusqu'à l'orifice d'un puits qui traverse tous les étages, et remontée par ce puits dans les travaux des étages supérieurs abandonnés pour y servir de remblai. L'ascension de l'argile se fait simplement au moyen d'une balanceb, draulique.
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A Hallstadt même, on enlève trois fois en tout le limon de chaque chambre. Remblayage. Quand l'exploitation est achevée sur toute
la hauteur de l'étage on la remblaye avec de l'argile provenant du curage d'autres chambres, ou du percement des galeries.
Exploitation des massifs. Les anciennes chambres on été commencées, à Hallstadt, à une distance variable de 6 à 10 mètres au-dessus du plan des galeries ; à Ischl, c'est à 7 mètres. On exploite actuellement une partie des massifs
adjacents à leur base, en établissant des chambres elliptiques au niveau le plus bas. Exemple. La fig. 12 donne le plan et l'élévation d'une ancienne chambre, nommée Krall-Wehr, à côté de laquelle on a préparé une chambre par la méthode de Hallein. L'eau douce arrive dans la chambre par le Sinktverk aboutissant au Landsteiner-Kehr, galerie du réseau distributeur ; l'eau
saturée s'écoule par le puits boisé aa dans une galerie, (Krall-Ablass-Ofen) qui rejoint la galerie du réseau récepteur (Rosa-von-Seeau-Kehr). On voit en cc un puits permettant d'extraire de l'argile, et, plus tard de remblayer ; il
communique avec le Landsteiner-Kehr par une galerie nommée Hofstatt-ofen. Le dessin indique de plus en b l'amorce du puits pour l'écoulement des eaux de la chambre nommée Geisberg, située au-dessus du Krall-Wehr, à l'étage supérieur (Gaisberg-Wasser ablass-ofen). § VI. Étude du lavage discontinu.
Nous venons de décrire dans son ensemble le lavage de l'argile salifère. Ce mode original d'exploitation soulève une série de questions importantes; il serait intéressant d'étudier la forme que prennent les chambres sous l'influence des eaux dissolvantes, la manière dont s'opère la saturation, le temps qu'elle exige, enfin de discuter les règles admises pour la conduite des travaux. TOME il , 1862.
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