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EXPLOITATION DU SEL
DANS LE SALZKAMMERGUL
Anciennes chaudières.
Les chaudières dont nous parlons sont introduites depuis peu de temps dans le Salzkammergut; la première a été installée à Ebensee en 1849 par les soins du directeur des salines, conseiller ministériel, M. Plenzner, de Scharneck. Les anciennes chaudières (Chablonen) étaient de forme circulaire et composées de plaques de tôle de om,006 d'épaisseur, dont quatre ou cinq se superposaient en plusieurs points, notamment au-dessus des issues de la flamme (Feuerstéitte); de là des réparations pé-
nibles et coûteuses. De plus la chaleur né traversait pas bien. On était obligé d'enduire l'extérieur de la chaudière avec du lait de chaux pour la préserver de l'oxydation; l'air entrant par la porte du foyer la frappait directement, Nous verrons tout à l'heure, en nous occupant des foyers, comment ce dernier inconvénient a été évité à Ebensee, Une de ces chaudières subsiste encore à Hallstadt; la Frauen relier P tanne qui a 275 mètres quarrés de superficie. Il existe aussi à Aussee deux chaudières dites tyroliennes, construites sur le modèle de celles de Hall, en Tyrol; mais elles seront prochainement remplacées par les nouvelles chaudières, comme on a déjà commencé à le faire au Neues werk.
Voici le nombre des chaudières des divers systèmes qui sont actuellement dans le Salzkammergut. Anciennes chaudières autrichiennes
à Hallstadt s à Aussee Chaudières tyroliennes 2 à Aussee à ischl Nouvelles chaudières autrichiennes 6 à Ebensee .
2 à Ischl 2 à Aussee
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J'ai sous Quantité de fer consommée annuellement. les yeux un tableau indiquant la consommation de fer qu'ont nécessitées en 1859 les diverses chaudières du Salz-
kammergut. Il en résulte que le fer consommé dans les nouvelles chaudières d'Ischl et d'Ebensee n'atteint pas 1/4 de celui que nécessitent les anciennes. Celles-ci en exigent une telle quantité qu'elles sont, au bout d'un petit nombre
d'années, comme complètement renouvelées. Dans l'état actuel des choses, s mètre quarré de surface de chaudière nécessite annuellement une dépense moyenne de
8 kil, de fer, plus de 1/5 de son poids. Les chaudières d'Ebensee en exigent moins de 5, soit au plus 1/8 du poids.
Cet avantage provient en grande partie de la Foyer. construction du foyer, qui prévient l'oxydation de la tôle. En effet, une voûte en briques réfractaires est interposée
entre les flammes et la chaudière sur une longueur de 5 mètres. La tôle n'est donc plus chauffée à feu nu, ni frap-
pée par l'air oxydant. On s'attache d'ailleurs avec le plus grand soin à rendre la combustion complète dans le foyer; et il faut, en effet, pour ne pas noircir les pains de sel, une fumivorité absolue. Les dimensions des foyers actuels réalisent cette condition aussi bien que possible. Chacune des quatre grandes chaudières de l'Oberes et de l'Unteres werk a un foyer quintuple; il est quadruple seulement pour les deux chaudières plus petites du Schil-
ler werl. Chaque foyer partiel est voûté, comme nous à
l'avons dit, sur une longueur de 5 mètres ; sa plus grande hauteur est de fm,4o, et sa largeur de fm, o ; de deux foyers partiels est de om,25 (Pl. III, fig. 2 à 4). Aux
foyers succède, suivant la longueur de la chaudière, un rampant de orn,8o de hauteur moyenne, aussi large que la chaudière. Des piles de briques réfractaires, au nombre de deux cent soixante et une s'élèvent régulièrement de distance en distance sur le sol du rampant et supportent la