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EXPLOITATION DU SEL
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chaudière. QtPand on observe par une ouverture latérale l'immense brasier qui illumine la voûte, ces piliers rougeâtres ressemblent à autant de colonnes d'un immense temple incendié.
Le combustible employé est le bois que fournissent en abondance les épaisses forêts qui couvrent le pied des montagnes. Combustibles. Bois.
Le foyer est à flamme renversée ; on le remplit comme on
ferait pour une cheminée avec des bûches de s mètre de long, dont les extrémités- reposent sur les deux petits murs aa (Pl. III, fig. 4). L'air nécessaire à la combustion s'introduit par un canal coudé bb pratiqué dans l'épaisseur du mur de tête (Pl. IV, fig. 2); il s'échauffe de la sorte avant de pénétrer dans le foyer, ce qui produit une économie de combustible. Pour que le tirage ait lieu par le canal bb, l'ouverture de chargement 0 est maintenue fermée par une porte en tôle, t, à charnière, que le chauffeur manoeuvre facilement à l'aide d'un levier. Dans cette porte est pratiqué un regard qui permet de suivre la marche du feu. On utilise de la tourbe à Emploi de la tourbe à [scia. Ischl moyennant un canal supplémentaire cc par lequel l'air entre directement, et complète la combustion en détruisant toute fumée. Ce point est très-important puisque les gaz émanant du foyer sont, au sortir du rampant, directement employés à dessécher le sel. On brûle à Ischl moitié bois et moitié tourbe, par couches alternatives; l'expérience a montré que o quintal métrique de tourbe
produit le même effet que o,34o stère de bois tendre. Un chauffeur travaillant huit heures par jour est occupé à recharger du combustible dans chaque foyer, de six en six minutes. Les chargements dans les cinq foyers d'une chaudière sont distribués de façon à maintenir constamment l'uniformité dans la combustion générale.
DANS LE SALZKAMMERGUT.
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On brûle à Ebensee un Quantité de bois consommée. mélange de bois dur et de bois tendre ; on admet dans les comptes que istère de bois dur vaut 100,587 de bois tendre, et l'on réduit d'après cela le bois dur consommé en bois tendre.
Voici quelles ont été les quantités de bois brûlées en 1859, pour la cuite seulement, dans les trois vverlt... Nous ferons remarquer, en passant, qu'on ne compte pas par années du calendrier, mais par années d'administration (Vervvaltungsjahre) se confondant avec les années militaires, et commen-
çant au 1" novembre. Les nombres placés entre parenthèses expriment le bois dur réduit. Bois dur.
stères. stères.
3.363 (4.66:i) 1.876 (2.601) 1.396 (1.936)
Oberes werk
Unteres werk Schiller werk..
Bois tendre.
stères. 16.073 18.675 17.877
52.625
9.200
Total (compté en bois tendre).
61.825
La température, à la sortie Durée de l'évaporation. des flammes du foyer, est de 1.400 degrés centigrades ; elle est d'environ 400 degrés au rampant. Sous cette température élevée les plaques de tôle se courbent et se brûlent particulièrement au-dessus des Feuersteitte. De là des réparations qui nécessitent un arrêt d'une quinzaine de jours
trois fois dans l'année. Tous les quatorze jours il y a en outre deux jours de chômage pour le décrassage de la chaudière. Le nombre des journées de cuite s'est ainsi réduit en 1859 aux chiffres suivants: Nombre des journées do culte.
Oberes veerk.. Unteres werk Schiller werk. .
.
.
295 jours 20 heures. 299
.
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299
22