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pratiquées à la partie inférieure. Sous le plancher en tôle des étuves règne un grand espace libre de o".6 3 de haut, qui s'étend sans interruption sous toutes les chambres d'un même étage. Cet espace, qui fait suite au rampant, communique avec lui par trois canaux f de i mètre de section chaque. Si toutes les ouvertures des étuves sont fermées, les gaz qui ont servi à la cuite du sel passent au-dessous des étuves du premier étage, montent par la cheminée cl au deuxième étage,
circulent sous les étuves de cet étage et finissent par s'échapper par une cheminée k. De la sorte les étuves sont chauffées extérieurement, comme des moufles. Mais cela ne suffirait pas ; on ferme la cheminée K et l'on ouvre les portes a et b. Les gaz chauds entrent alors par a, vaporisent l'eau
contenue dans les pains de sel, auxquels ils abandonnent directement leur chaleur ; ils sortent par bb et entraînent la vapeur d'eau dans la galerie commune ; ils s'échappent ensuite par les deux cheminées c. Disposition des pains. Supports. - Comment sont disposés les pains dans l'étuve pour pouvoir tous se dessécher entièrement? Ils ne peuvent évidemment être empilés ; ils reposent sur des barres de fer rectangulaires dont la longueur égale la largeur des chambres. Pour prévenir l'oxydation de ces barres et la coloration du sel en rouge, on les recouvre d'une série de briques creuses, prismatiques, qui forment un véritable fourreau (Pl. IV, fig. i4). Ces briques sont fabriquées par une machine absolument comme des tuyaux de drainage ; elles ont o,14 de long et om,015 d'épaisseur. On les juxtapose le long de la barre de fer qu'on enduit d'argile pour produire l'adhérence : la barre ainsi composée est recouverte d'une glaçure pour ne pas retenir de sel, On dispose ces supports sur des tringles horizontales fixées deux à deux à la même hauteur, aux deux longs murs de la
chambre de dessiccation, et on les écarte convenablement pour qu'ils supportent deux par deux une file de pains. Ils
forment ainsi, depuis le plancher de l'étuve jusqu'à la
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DANS LE SALZKAMMERGUT.
EXPLOITATION DU SEL
voûte, cinq étages sur lesquels on range les pains de sel, à. peu près comme des livres sur les rayons d'une bibliothèque en observant seulement qu'ils ne se touchent point. Voici de quelle manière on procède : Avant d'enfourner les pains, l'étuve étant vide, on dispose deux premières rangées de barres sur lesquelles on place les pains; puis, quand les pains sont disposés sur toute la hauteur de l'étuve, l' ouvrierp/aceur (fiiderlsetzer) recule d'un pas, place de nouvelles rangées de supports sur lesquels il posera de nouveaux pains : il procède ainsi en se retirant jusqu'à la porte de l'étuve, qu'il ferme, lorsque celle-ci est remplie. Une étuve contient environ 1.6o° pains. Durée de la dessiccation. - La durée de la dessiccation varie avec la position des étuves ; dans les étuves du premier étage, elle est de deux jours au moins, et dans celle du deuxième de quatorze jom-s au plus. On remarquera d'ail-
leurs que les gaz ne circulent jamais dans les quatorze étuves à la fois ; les portes d'entrée a sont fermées pour les étuves dans lesquelles on enfourne ou bien l'on défourne les pains.
Dans les étuves chauffées par les flammes perdues, la dessiccation ne coûte pas de combustible ; mais elle exige un temps assez long (six à sept jours en moyenne ) . Aussi ces étuves ne sont-elles pas suffisantes ; on emploie simultanément avec elles des étuves à foyer spécial.
20 Étuves à foyer spécial. - Les étuves à foyer spécial sont des chambres voûtées dans lesquelles on dispose les pains exactement comme dans les étuves que nous venons de décrire; mais il faut certaines dispositions, d'une part, pour que les pains voisins du foyer ne soient pas exposés à fondre ;
d'autre part, pour qu'il n'y ait pas de fumée ca-
pable de les noircir. Un foyer à flammes renversées occupe le milieu de l'un des côtés ; il est suivi d'une petite chambre voûtée de 1",25 de largeur sur autant de longueur et
de hauteur, dont les murs sont percés de trois ouvertures Tom: if, 186:n.
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