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EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL
On n'aurait le poids exact que si tout passait au bocard ; encore devrait-on prendre garde aux réductions faites sur les lots des tributors. Avec l'ancienne habitude encore très-
répandue de mesurer au sack, on peut dire que le poids reste ignoré ; car le sack est de i 1, 12, 14, etc., gallons, et partout on estime les 100 sacks peser de 9 à 'o tonnes. Pour l'étain comme pour le cuivre et le plomb, on ne connaît donc que le nombre des vases extraits; quant au contenu, son poids varie avec la nature et la proportion des minerais et gangues associés, l'agrégation naturelle de ces substances et au moins autant avec la grosseur des fragments; enfin dans des vases de même capacité, mais de forme différente, la charge peut n'être pas égale. Des pesées fréquentes et renouvelées pourraient seules amener à la connaissance de ces variations; on ne les a certainement pas faites, à en juger d'après les écarts rencontrés sur ce point à diverses sources. Classification des dépenses. - Les frais spéciaux peuvent être groupés comme l'indique le tableau suivant. Chaînes ou câbles.
puits..
.
Vases.
. /Au
Entretien et réparation.
. Houille.
A la machine. Suif, huile, chanvre, étoupes. Mécaniciens . .
Aux recettes. I Chargement.
.
Déchargement.
Main-d'oeuvre.
de l'extraction.
Si l'on prend de longues périodes, une année par exemple,
on peut arriver à les établir avec une certaine approximation, surtout pour les mines où le travail est continu. La discontinuité introduit au chapitre de la machine une grande augmentation, elle conduit en outre à un mauvais emploi de la main-d'uvre, et les gages des receveurs, chiffre fixé par mois, ne représentent plus la véritable dépense aux recettes, car dans ce cas ces ouvriers sont partie du temps
EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL.
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employés ailleurs. Cependant il est indispensable d'étudier, au moins par quelques exemples, l'extractiori intermittente que l'on rencontre sur la majorité des exploitations. Voici quelques points sur lesquels les relevés des ingénieurs laissent ordinairement le plus à désirer. L'entretien des puits n'a pas de compte spécial, il varie avec toutes les circonstances et dépend beaucoup des accidents de rupture
des chaînes ou des câbles. Peu d'exploitants aiment à s'éclairer à cet égard.
Le prix de la main-d'uvre et des matériaux consommés n'est pas le même sur toutes les mines et à toutes les époques ; les comparaisons ne peuvent pas être fondées si elles portent sur les dépenses et non sur les quantités. Le chargement et le déchargement comprennent sur beau-
coup de mines le roulage extérieur du puits à l'atelier de cassage et triage, et parfois même ne sont pas entièrement exempts du roulage intérieur. Le nombre des ouvriers spéciaux varie en conséquence, sans qu'on puisse l'imputer à
la méthode d'extraction. Aux frais spéciaux on pourrait désirer joindre l'amortissement du matériel et des dépenses de premier établissement. On y arriverait aisément pour les machines et engins divers, mais les foncements de puits exécutés progressivement et payés à mesure échappent aux estimations. Du reste, ce genre de dépenses varie tellement avec les difficultés du terrain, que l'introduire dans les frais de l'extraction serait y mettre la confusion à plaisir et ajouter sans profit à la complexité, déjà grande, des éléments qu'il importe de comparer. S 2. Exposé des divers procédés en usage.
Deux systèmes opposés sont en présence, caractérisés par la forme du vase. Le plus ancien (drawing by lcibbles) emploie le seau en fer flottant ou traînant dans le puits, l'autre (drawing by