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ESSIEU CREUX A GRAISSAGE CONTINU
POUR ,:',EIARRIOTS DE MINES.
en pure perte une matière chère et peu propre an grais-
On introduit la fusée dans un coussinet que les fig. 15 à 18 indiquent suffisamment en M; puis on fixe la roue par une cale ou une goupille. On place le réservoir d'huile dans l'essieu ; on le maintient en place en vissant le bouchon;
sage.
Mon essieu (Pl. VI, fig. 14 à 18) reste graissé plus d'un mois. Les pièces qui le composent sont toutes ajustées sur le tour, condition d'un travail économique ; elles s'ajustent et
gardent leur huile sans l'interposition d'aucune pièce de cuir ou de caoutchouc. Cet essieu se compose principalement (fig. 18) d'un tube en fer étité tt, et dans l'intérieur duquel tournent deux fusées f,f, portant les roues sur leur prolongement extérieurp.
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on introduit les deux fusées dans le tube alésé , puis on boulonne les deux coussinets sur le châssis en fer (fig. 17). On consolide l'assemblage des coussinets avec l'essieu par deux vis de pression h,h, fig. i8, qui pénètrent dans ce
dernier de quelques millimètres et sont retenues ellesmêmes par une lame de fer qui les empêche de se dévisser.
Ce tube est alésé à chaque extrémité sur un tiers de sa longueur. Au milieu, dans le tiers non alésé, est logé un réservoir d'huile R, de la forme d'un cylindre creux, bouché par ses deux bouts, entrant à l'aise dans cette partie
Le service du graissage est très-facile : le chariot est amené sur le culbuteur ; l'ouvrier graisseur le renverse, et
de l'essieu. Ce réservoir d'huile est percé d'un seul trou c, d'un centimètre de diamètre à sa partie inférieure, et au milieu de sa longueur, ce trou est imparfaitement fermé par le prolon-
sa burette, puis il remet le bouchon. Il est utile de remarquer que le bouchon, une fois engagé dans la clef de l'ouvrier graisseur, ne peut plus s'en séparer que par une petite manoeuvre, précaution utile pour ne point le perdre quand il est dévissé. Le fonctionnement da graissage repose sur le principe
gement d'un bouchon à vis de 9 millimètres de diamètre. Ce bouchon est vissé à l'extérieur de l'essieu ; il sert à introduire l'huile dans le réservoir, et il ferme exactement l'essieu par le contact de son épaulement avec la surface extérieure dressée à cet effet tout autour du trou fileté.
La fusée f se compose d'un cylindre en fer de om,6 de longueur; elle pénètre à l'aise dans la partie alésée de l'essieu qu'elle remplit exactement. Un espace capillaire cylindrique sépare donc l'essieu de la fusée, et tant que cet espace est plein d'huile, les métaux ne peuvent s'user, étant toujours séparés par une couche de matières lubrifiantes.
La partie p de la fusée sur laquelle est fixée la roue est d'un diamètre un peu plus faible que la partie frottante logée dans l'essieu. Il en résulte un épaulement de 2 ou 5 millimètres qui sert à retenir la fusée dans l'essieu ; pour cela l'assemblage se fait de la manière suivante.
au moyen d'une clef (attachée à sa veste par une petite chaîne), il dévisse le bouchon, remplit le réservoir avec
du vase de Mariotte. En effet, aussitôt le chariot redressé sur les roues, quel-
ques bulles d'air entrant dans le réservoir, une quantité d'huile proportionnelle s'en écoule, mais l'air cessant d'arriver l'écoulement de l'huile cesse également.
L'huile et l'air ne se déplacent de nouveau dans l'intérieur de l'essieu que par l'ébranlement du chariot en mouvement, un peu aussi par les variations de la température et du baromètre, il en résulte une sortie d'huile excessivement lente qui renouvelle ce liquide entre les surfaces frottantes.
En fait, la dépense d'huile n'est bien réelle que pendant la marche, et, d'après les résultats de l'expérience, je puis dire sans erreur sensible que cette dépense est proportionnelle au service rendu.