Annales des Mines (1862, série 6, volume 2) [Image 216]

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FOYER FUMIVORE

SYSTÈME TENBRINCK MODIFIÉ.

peu à la fois et souvent, en ayant soin toutefois que la

porte de la même manière, et aura une durée égale. Toutes

grille soit constamment recouverte d'une épaisseur convenable de combustible suffisante pour ne laisser aucun vide ni passage d'air qui refroidirait le foyer et augmenterait beaucoup la consommation. Ces prescriptions doivent être suivies avec d'autant plus de soin que la houille est plus fameuse. A l'instant de charger, le mécanicien doit ouvrir d'abord le clapet d'air au point indiqué par l'expérience, puis il rétrécit graduellement l'entrée d'air jusque même à

les préventions, toutes les critiques qui ont été dirigées contre cet organe se trouvent de plus en plus erronées à mesure que le temps s'écoule et que les applications deviennent plus nombreuses. Un autre résultat inattendu du

la fermer tout à fait, jusqu'au. moment d'une nouvelle charge. En règle générale, il faut donner aussi peu d'air

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bouilleur Tenbrinck est la conservation non-seulement de la partie tubulaire dela plaque du foyer et de la tubulure, mais encore de toutes les rivures même du foyer. Le bouilleur, libre comme il l'est de se dilater en tous sens, reçoit le coup de feu sans souffrir et préserve les viroles et les rivures qui

n'ont plus à subir comme par le passé les alternatives de

que possible, juste ce qui est nécessaire pour ne pas fumer. Les mécaniciens doivent éviter de charger avant d'arriver à

refroidissement et de dilatations. On n'entend plus parler de fuites aux viroles ni ailleurs, et le tamponnement d'un tube

une station et ne le faire qu'après le départ. En s'arrêtant

en marche pour cette cause est devenu une chose à peu

avec la dernière charge à moitié réduite en coke, on fume à peine, et la moindre haleine du souffleur suffit pour enlever toute fumée. Dans le cas contraire, ils n'éviteraient la .fumée épaisse qu'en soufflant en plein, ce qui donne un bruit .assourdissant gênanpour l'exploitation et une consommazgoqiinutile de vapeur. _.,ÎN,Qtre appareil.,a sur celui de M. Tenbrinck l'avantage de ne pas incommoder les mécaniciens par le rayonnement intense des parois de la trémie. En outre il évitela déperdition de chaleur résultant soit de ce rayonnement, soit du refroidissement intérieur dans le foyer par suite des rentrées d'air inévitables de l'immense porte de la trémie et de la porte 4u haut, et par les joints et fissures des assemblages de la trémie qui puent quand même par l'effet de la dilatation, si bien ajustés qu'ils soient. Enfin, comme nous l'avons déjà dit, dans notre disposition à cloison, l'air injecté rafraîchissant cette cloison, se trouve par cela même chauffé, ce qui est un avantage au point de vue de l'économie de combustige,,et peut-être aussi de la combustion de la fumée. bouilleur n'offre pas de différence avec celui du foyer T9*_:inek. Il procure les mêmes avantages que lui, se com-

près inconnue avec ces machines. Quoique l'installation et de la grille inclinée de la cloison à air masque une partie considérable des parois du foyer, la surface de chauffe, au lieu d'être diminuée, est de quelques décimètres plus grande, grâce au bouilleur. Si nous prenons pour exemple la machine mixte de la série 189 à. 122 et 245 à 258, on obtient les résultats suivants BONNET. ONNET. TENBRINCK.

0161.

Surface du foNer ordinaire

Supins Total.

7,2000 1,5760

(Cloison.)

mét, 7,2000 1,5310

(Entre-toises creuses.) met. 7,2000 1,6530

8,77611

3,7310

8,8533

En moins.

1,4713

1,4793

1,02241

Surface du foyer fumivore

7,3047

7,2517

7,8207

Ainsi tous ces foyers ont une surface de quelques décimètres plus grande que le foyer primitif. Le foyer Tenbrinck a seulement 5,3o décimètres de plus que le foyer à cloison