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SOURCES THERMALES
Ils se composent de deux établissements distincts, savoir 1° Les bains civils,
2° L'hôpital thermal militaire. Tous deux remontent à une époque très-reculée ; mais relativement aux constructions antiques, nous n'avons trouvé que des documents peu explicites, parmi lesquels nous citerons, savoir 10 Le procès-verbal des travaux entrepris par M. le comte d'Avaux aux bains des eaux minérales de Bourbonne, dressé sous la date de Bourbonne , le 16 mars 1783, par Devaraigne , capitaine ingénieur des colonies et des ponts
et chaussées de France, au département de Langres. Ce procès-verbal manuscrit, comprenant environ 15 pages, sans signature, mais avec un plan à l'appui, et de nombreuses pièces concernant l'hôpital militaire, se trouve déposé à Chaumont, dans les archives de M. l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, qui a bien voulu nous le communiquer. Ainsi que nous l'expliquerons plus tard, il ren-
ferme des erreurs, au moins en ce qui concerne la tem.pérature des eaux du puisard civil ; et relativement au jaugeage des sources, il est d'ailleurs peu explicite. 2° Le mémoire concernant les eaux minérales et thermales de Bourbonne-les-Bains, les constructions anciennes
et modernes, faites pour leur élévation, leur direction et leur usage, ainsi que les mesures à prendre pour leur conservation dans l'avenir, rédigé sous la date de Chausent en traversant la formation des marnes irisées où se trouvent en effet les principes constituants nécessaires. A 500 mètres de distance , à l'ouest, on remarque une autre source considérable dite fontaine du Grand-Ru, fournissant de l'eau
ordinaire. Elle est employée au lavage du linge des habitants de Bourbonne. Elle paraît provenir des eaux pluviales qui ont traversé le muschelkalk constituant le sol environnant, et qui glissent à la surface des argiles marneuses bariolées nrcitées.
DE BOURBONNE-LE5-BA1NS.
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mont 24 juillet i8o8, par Lebrun, alors ingénieur en chef des ponts et chaussées, qui, en 178A , avait dirigé la reconstruction de l'hôpital militaire, et connu accessoirement les travaux commencés, dès l'année précédente, aux bains civils. Ce mémoire, écrit tardivement, comprend environ 15 pages manuscrites et un petit dessin. Il est peu précis et n'indique pas convenablement la position relative des sour-
ces; il renferme d'ailleurs des exagérations et même des erreurs. Il a dâ être fait en six expéditions déposées aux ministères de la guerre et de l'intérieur, à la préfecture de la Haute-Marne, au bureau de l'officier supérieur du génie chargé de l'inspection du bain militaire, et enfin dans celui de l'ingénieur en chef des ponts et chaussées du département de la Haute-Marne. Bains civils. - Les bains civils ont été achetés en 181m par l'état qui les fit agrandir. Auparavant ils appartenaient au comte d'Avaux, seigneur engagiste de Bourbonne, qui les avait fait rebâtir complétement en 1783. Les sources qui en dépendaient, lorsque nous avons pris le service en 1856, conformément aux prescriptions de la circulaire ministérielle du 15 octobre 1855, étaient, savoir
i° Le puisard, situé dans le bâtiment même des bains ; 92 La Fontaine-Chaude, dite autrefois Matrelle, et située sur la place publique (voir. Pi. II, fig. 7). Nous mentionnerons en outre, mais seulement pour mémoire, un petit récipient en pierres de taille, sans radier, d'environ 1 mètre de profondeur, et i mètre quarré de section, construit en 185o sur la place publique, au nord du puisard, pour recevoir des suintements d'eau thermale qui se manifestaient lorsqu'on cessait de tirer une grande quantité d'eau du puisard. Ce réservoir demeurait à sec lorsque le service balnéaire avait une activité notable ; il n'était donc absolument d'aucune utilité. Autrefois, à environ 70 mètres de distance, à l'ouest de l'axe