Annales des Mines (1863, série 6, volume 3) [Image 26]

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du puisard, il existait près de la maison Maran, une cavité dans laquelle sourdait de l'eau thermale, mais moins minéralisée que celle des sources précitées, et dont la température n'excédait pas 1io degrés. Cette cavité a été fermée entièrement avec de la glaise, après avoir été achetée par l'État, à peu près à la même époque que l'établissement. Depuis lors, on ne s'en est plus jamais préoccupé ; sa po-

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DE BOURBONNE-LES-BAiNS.

SOURCES THE RMALES

Sa section horizontale est d'environ

8",6o ;

Éa pro-

fondeur, au-dessous de la partie supérieure de la plateforme, est d'environ 3rn,go ; mais les épuisements ne descendent pas à plus de

2-,1 9

en contre-bas de cette plate-

forme, ce qui réduit la capacité disponible à environ 15 mètres cubes, en tenant .compte du volume de la plateforme.

à peu près rectangulaires, mais dont les faces verticales orientées différemment sont séparées par une plate-forme

Le volume d'eau minérale que l'on peut emmagasiner dans le puisard est donc seulement d'environ 58 mètres cubes. L'altitude du pavé de l'établissement, près de l'orifice du puisard, est 255,91, au-dessus du niveau réel de la mer ; celle du trop plein pour l'écoulement des eaux, 255m,1

horizontale dans laquelle se trouve une ouverture de même forme qui constitue une large communication. La partie supérieure est celle dont la capacité est la plus

celle de la partie supérieure de la plate-forme 251"',51 ; celle de la limite de l'aspiration des pompes à vapeur actuelles, de 251m,12 ; et enfin celle des fondations, de

grande, c'est pourquoi on lui a donné le nom de Grand-

249m,4" La partie inférieure de ce puisard a été reconnue en 1783, mais non réparée. Elle se trouve décrite ainsi qu'il suit clans le procès-verbal de Devaraigne.

sition n'est indiquée que par un ancien plan déposé aux archives de l'ingénieur en chef des ponts et chaussées. Le puisard civil se compose de deux parties superposées

Puisard. Sa longueur de l'est à l'ouest est d'environ 4 mètres, sa largeur du nord au sud de 3-,4o, et sa profondeur totale de 2',6.0; mais sa capacité est seulement d'environ 2 5 mè-

tres cubes, parce que le trop plein d'écoulement des eaux se trouve à om,8o en contre-bas du pavé de l'établissement, Toute cette partie supérieure et la plate-forme qui ont été construites en 1783 par M. d'Avaux , sont faites en grès bigarré. La partie inférieure a ses faces orientées comme les anciennes constructions romaines que nous avons trouvées enfouies sur la place publique, à l'ouest du bâtiment actuel, et dans le jardin, au sud, lorsque nous avons fait nos explorations de 1857, mentionnées ci-après. Elle est construite en calcaire oolithique ( grande oolithe de Chalvraines , Haute-Marne) , comme les fûts de colonne que nous avons trouvés dans le jardin. Tout indique qu'elle est d'origine romaine. Sa plus grande dimension ou longueur, qui est dirigée à peu près du nord au sud, est de 5-,6o ; sa largeur, comptée à peu près de l'est à l'ouest, est d'environ

« Sous le fond du grand bassin qui était dans le bâtiment, et qui servait aux douches, est un puits d'environ « 8 pieds en carré, formé de gros blocs en pierres de taille, duquel s'élève une source très-chaude et très-abondante. Il était comblé de sablon jusque sous les dalles du bassin « supérieur. On y a trouvé beaucoup de végétaux et détri« tus, des noyaux de pêches, des noisettes, des noyaux de « prunes, quelques glands, des poires sauvages, et quelques silex transparents; ce sablon était mélangé, à une certaine profondeur, d'une terre grasse. La partie supérieure de ce puits était rétrécie par des pierres de taille très-fortes qui « en coupaient les quatre. angles; les eaux qui en ont baigné

les parois ont, par le laps de temps rongé le ciment qui les unissait, de sorte qu'en plusieurs endroits, il se trouve des crevasses qui laissent échapper les eaux dans les caveaux souterrains.