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SOURCES THERMALES
DE BOURBONNE-LES-BAINS.
traversé un lit de sable quartzeux fin et grisâtre, donnant
cente, dans le cas où l'on rencontrerait quelque obstacle
un peu d'eau à une température qui a paru être assez élevée, mais qui n'a pas été appréciée exactement. Le forage a été
saillant. La colonne des 15 tubes en bois assemblés provisoirement sur le sol, avait une longueur totale de 41,90. Dans les deux
arrêté à la profondeur d'environ 42 mètres ( altitude 214 mètres) sur le grès bigarré. Tubage du sondage n°
Pour soutenir définitivement
les parois du trou de sonde, nous avons fait préparer une colonne de tuyaux en bois de chêne dont le diamètre est de Orn,20 à l'extérieur et om, o à l'intérieur, et d'une longueur totale de 41m,98. Nous avions d'abord voulu donner à ces tuyaux une longueur de 4 mètres, mais nous avons reconnu qu'avec cette dimension, ils étaient d'une exécution difficile;
que pour les percer, il fallait opérer successivement par chacune des extrémités, et que les trous ne se rencontraient pas convenablement au milieu. Afin d'éviter tous ces inconvénients, nous avons réduit la longueur à environ 5 mètres
et nous avons pu faire ajuster les pièces sur le tour. Les extrémités ont été ainsi tournées pour être assemblées à
mi -bois, en forme de tabatière, sur une longueur de om,o6.
Dans chaque joint, entre les pièces consécutives, on a placé une rondelle annulaire de feutre enduite de suif. Les joints sont d'ailleurs recouverts par des viroles faites avec des plaques de cuivre rouge de om,004 d'épaisseur, 0m,220 de longueur, dépassant ainsi de om,o8o chacune des extrémités de l'assemblage. Ces viroles ne sont pas brasées, attendu que l'eau minérale détruit le laiton ; elles sont consolidées avec des rivets de même métal, et fixées aux
tuyaux en bois par seize clous cylindriques, également en cuivre rouge de om,008 de diamètre et om,o4o de longueur, indépendamment de la tête qui est aplatie. Chaque virole avec ses rivets et ses clous a exigé 61',5oo de cuivre. Le prix de revient a été de 5 francs par kilogramme L'extrémité inférieure de la colonne a été garnie d'une frette en fer avec tranchant obtus et rentrant pour faciliter la des-
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tuyaux inférieurs numérotés i et 2, et présentant ensemble une longueur utile de 5m,48, nous avons fait percer, avec des tarières, 124 orifices circulaires de o", 025 de diamètre pour donner accès à l'eau latéralement. Nous avons donné à cette partie de la colonne le nom de lanterne, -comme on le fait ordinairement. Pour opérer le tubage définitif, nous avons fait descendre clans le trou le premier tube en bois, et nous l'avons enfoncé de telle sorte que la virole en cuivre adaptée à sa partie supérieure se trouvait à la hauteur d'environ i mo au-dessus de l'orifice. Nous avons maintenu le tube dans cette position, au moyen d'un collier en bois de chêne serré avec de grandes vis et reposant sur des traverses. Le tube R° 2 a été saisi dans un autre collier en fer et enlevé au moyen de l'engin de sondage. On l'a ainsi placé verticalement sur le n° 1, après interposition d'une rondelle annulaire en feutre enduite de suif. Afin de protéger la virole qui faisait saillie à l'extrémité supérieure du tube n° 2, nous avons introduit un mandrin cylindrique formé de deux parties dont la plus petite, de om,o95 de diamètre, pénétrait dans le tube en bois, et l'autre de om,195 de diamètre, pénétrait dans la virole seulement. Ce mandrin présentait à l'intérieur une ouverture suffisante pour recevoir les tiges de sonde, et il était d'ailleurs fendu en cieux, suivant son axe, pour faciliter sa pose et son enlèvement. On a alors introduit dans les tubes, diverses tiges de la sonde, formant une longueur totale de 55 mètres, et pesant environ 55o kilogrammes. La dernière tige portait une forte cheville en fer passant horizontalement dans un trou de boulons d'assemblage de la sonde et qui servait à presser sur
le mandrin. En soulevant la sonde, et la laissant retomber