Annales des Mines (1863, série 6, volume 3) [Image 54]

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SOURCES 'EDE MULES

DE BOURBONNELESBAINS.

s'élever de i à 2 centigrammes en moins d'une demi-minute, attendu que l'en opérait dans le local des piscines qui était humide. Les pesées étaient faites à centigramme près, au moyen d'une balance de préciSion, de sorte que les quantités 'apportées à 1 kilogramme d'eau minérale, n'ont pli être cal,culées exactement, qu'à 1 décigramme près. Pour apprécier l'influence du degré de dessiccation des

sels, sur les pesées, on a expérimenté une fois ainsi qu'il suit 100 grammes d'eau minérale ayant été évaporés à siccité

dans cilié petite capsule de porcelaine, à la température d'environ 100 degrés centigrades, grammes.

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génieut Debette, qui a opéré dans le laboratoire de chimie de Chaumont, en déterminant le poids du chlorure d'argent provenant de la précipitation de 5o grammes d'eau minérale par le nitrate d'argent; puis, par une expérience directe, la quantité des sels desséchés contenus dans l'un des échantillons essayés des sources civiles réunies, et enfin par une simple proportion, déduisant le poids total des sels de celui des précipités du chlorure d'argent. Les eaux recueillies en 1862 ont été essayées à Bourbonne par le garde-mines, M. Delaissement. Après avoir été pesées

avec précision, dans des capsules de porcelaine, elles ont été recouvertes d'entonnoirs renversés, et évaporées lentement sur des réchauds au charbon de bois. Les sels ont été

La capsule renfermant les sels ainsi desséchés, pesait. 66,080 La capsule débarrassée des sels par le lavage, et desséchée de la même manière, pesait seulement 65,4i5

desséchés et pesés comme ceux provenant des eaux recueillies en 1859 et 1860.

Les sels ainsi desséchés pesaient donc

raigne, en 1785, et les autres expérimentateurs dans le cours

0,665

.

Ces sels et les eaux de lavage de la capsule de poicelairie ont été réunis dans la petite capsule de platine, .évaporéS à siccité et desséchés, comme dans les expériences Ordinaire-à, à une température d'environ 5oo degrés. En pesant ensuite on a trouvé, savoir : grammes.

Poids de la capsule et des sels.

16,670

Poids de la capsule seule

/6,060

Les sels ainsi desséchés pesaient donc seulement. .

.

.

0,610

C'est-à-dire que les og,665 de sel, en passant de la tempé-

rature de 100 degrés à celle d'environ 5o6 degrés, ont été réduits à og,610 et ont ainsi perdu o,o5 de leur poids. Ces premiers essais ont été faits à Bourbonne en 186o.

Plusieurs l'ont été par nous-même, et les autres par le garde-mines, M. Delaissement, sous notre direction, de sorte que nous pouvons les donner également comme exacts. Les eaux recueillies en 1861 ont été essayées par M. l'in-

Discussion des analyses. - Il est à regretter que Devade ce siècle, n'aient pas fait connaître les conditions dans lesquelles ont été puisées les eaux dont ils donnent les analyses. Cependant, -comme Devaraigne a positivement distingué l'eau minérale pure, et qu'il mentionne celle qui s'élevait avec force et haute température, au fond du puisard,

lors de la réfection de l'établissement civil ; on doit croire qu'il a pris pour ses analyses l'eau la plus chargée de sels. On doit également penser que les expérimentateurs qui ont opéré dans le cours de ce siècle, l'ont fait en dehors des saisons thermales, parce que, à cette époque, ils avaient plus de loisir pour recueillir les eaux qui s'écoulaient régulièrement par les trop -pleins des divers récipients où la température se trouvait ainsi à son maximum, comme on l'a observé depuis longtemps. Les analyses citées plus haut doivent donc être regardées comme se rapportant généralement aux eaux les plus minéralisées.

Les analyses de i83, ou d'une époque antérieure, étaient nécessairement imparfaites, vu l'état des connais-