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tres cubes par vingt-heures dans le puisard de l'hôpital militaire, puisque cette quantité est amplement suffisante pour le service journalier, et que, autrefois, ce service se trouvait gêné par le manque d'eau, chaque année, à cette époque de la saison thermale. Le produit des sources militaires était donc alors environ moitié seulement de celui
RENDEMENT
DÉNOMINATION DES SOURCES.
16 mars 1859.
fournir simultanément par vingt-quatre heures, les quantités suivantes mètres cubes.
Sources civiles Sources militaires.
i6o 1 20
Total.
280
Il y a même lieu de croire que les produits n'excédaient pas, savoir métres cubes.
Total
. .
.
.
148
84 u34
Ces nombres sont un peu supérieurs à ceux donnés par Devaraigne, en 1783. La différence est due à l'amélioration des machines d'épuisement qui permettent actuellement
de déprimer plus fortement le niveau de l'eau dans les puisards. Débit des trop-pleins au printemps de 1859. - Au printemps de 1859, avant l'ouverture du service balnéaire, dans
m. cub. 27.871
Puisard des bains civils. FontaineChaude
30.272
Puisard de l'Hôpital mihilire, comprenant ses deux anciennes sources er le solidage 8 Sondage n. I dans le jardin des Bains civils.. . .
Il résulte des indications précédentes, que, pendant les saisons thermales, antérieurrement à nos travaux de sondage, les sources minérales de Bombonne pouvaient à peine
des trop-pleins en 24 heures à la surface du sol.
k
des sources civiles.
L° Pour les sources civiles. . . ,2" Pour les sources militaires.
107
DE BOURBONINELESBAINS.
SOURCES THERMALES
.
et
Totaux.
9 avril 1869.
tu. cub. 20.571 16.615
78.545
57.600
Néant.
144.000
145.688
238.786
Le 16 mars, le sondage n° i était à la profondeur de 14 mètres et muni d'un tube de retenue provisoire en tôle. Le 9 avril, il était à la profondeur de 32m,5o. Le thermomètre maximum indiquait de 64° à 65° centigrades au fond du trou.
Les premiers jaugeages qui aient Jaugeages de 1859. été faits simultanément sur toutes les sources, sont les jau-
geages officiels du h au 15 août 1859. A cette époque il y avait déjà un sondage en activité dans chaque établissement.
Les sources civiles étaient au nombre de deux seulement, savoir
1° Le Puisard; 2° Le sondage n s, situé dans le jardin, et tubé quelques mois auparavant, comme il a été expliqué précédemment. Les eaux de ce sondage pouvaient être conduites à volonté au moyen de tuyaux, dans le puisai-d, et dans les piscines où elles étaient employées sans le secours d'aucune machine élévatoire.
les établissements thermaux, nous avons fait jauger les
Les eaux de la Fontaine-Chaude n'ont pas été jaugées spé-
trop-pleins pour apprécier les résultats exercés par les fora-
cialement, parce (pie 'la majeure partie se rend souterrainement au puisard, lorsque le niveau est fortement déprimé dans ce récipient ; qu'elles se trouvent alors en minime quantité dans la fontaine, et emplev4es seulement pour la
ges nouveaux, sur les anciennes sources, ainsi que nous l'avons déjà indiqué en traitant des sondages, et nous avons obtenu les résultats suivants