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SOURCES THERMALES
112
et 252-,o5 (de 0-07 à orn,4o au-dessus du radier près de la source n°
2 ) .
Les résultats des jaugeages que nous venons de décrire sont résumés dans le tableau suivant:
,-
Les eaux du sondage n° 8 étaient entre les
altitudes 252-,48 et 25e,25. On a extrait en tout 1186 mètres cubes, soit en moyenne 118-',600 par jour ; mais il est à remarquer que, pendant le premier jour, on a obtenu 154 mètres cubes, parce qu'alors le terrain d'alluvion environnant n'était pas encore asséché. La quantité a diminué successivement, et elle se maintenait à i 12",60o dans les derniers jours. Sur le total de 1.186 mètres cubes extraits pendant les
SOURCES CIVILES.
Tempérartire des
Débit
-
quoique le service balnéaire fût largement fait; on a donc employé, en moyenne, seulement 76 mètres cubes d'eau
par jour, quoique la moyenne des bains et douches, tant en piscines qu'en cabinets, ait été de 412. Le médecin eu chef de l'hôpital militaire (M. Cabrol), dans son rapport du 27 février s 858 concernant la déclaration d'intérêt public, et la fixation du périmètre de protection des sources minérales, a rappelé qu'autrefois, en administrant 452 bains ou douches tant en piscines qu'en cabinets, on estimait la consommation à 120 mètres cubes d'eau minérale par jour. 11 est donc certain que précédemment, à défaut de jaugeages soutenus pendant un temps assez long, on évaluait beau- Eu
effet, si du 4 au 15 août 1859, on a pu faire le service trèslargement, et donner 412 bains ou douches, avec 76 mètres
cubes d'eau par jour, il y a lieu de croire qu'autrefois, puisque l'eau manquait à l'établissement militaire, lorsqu'on déprimait fortement le niveau du Puisard civil, les sources militaires ne fournissaient pas plus de 855e,500 par jour. En 1859, on en aurait obtenu constamment 112-°,600, .
même pendant la plus grande affluence des baigneurs l'établissement civil. Les sondages exécutés avaient donc augmenté d'au moins 29",100, le produit des sources militaires.
SOURCES MILITAIRES.
DATES
expériences, on en a rejeté volontairement 425 mètres cubes, .
coup trop haut le rendement des sources militaires.
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DE BOURBONNELESBAINS.
par observations.
25 heures.
mesurée dans
le puisard. Moyenne entre le maximum el le minimum.
Débit par 24 heures.
Température mesurée dans le puisard. Moyenne entre
PRODUIT
total.
le maximum et le minimum. mèt. culs.
mot. cub.
degrés.
mét. cub.
48 48 47
9
250
10 11 12 13
255 236 225
134 124 121 122 116 116 115 /13 1/3 113
56 55 57 55
8
209 216 227 207 228
54
338 344
119
55
347
1859. Août 4 5
6 7
Moyennes.
231
228
47 46 47 48 47 48
degrés.
55 56 54
56
343 340 348
329 341 366
370 349
55
Les jaugeages officiels de 1860, ont été faits du 28 août au a " septembre, simultanément dans les deux établissements, mais ils n'ont pas été continus comme ceux de 1859. Les expériences duraient seulement douze à treize heures chaque jour, pendant la suspension des épuisements nécessaires pour le service balnéaire, soit de io heures du matin à ii heures du soir au maximum. Il fallait faire une proportion pour obtenir le produit présumé par vingt-quatre heures. Les bases des calculs se trouvaient entachées d'erreurs, puisque la quantité d'eau obtenue dans Jaugeages de 186o.
chaque expérience ainsi faite dépend de l'état d'imbibition du terrain d'alluvion environnant, dont les eaux vagues s'intro-
duisent dans les puisards, lorsqu'on y déprime le niveau, comme nous l'avons expliqué précédemment L'état d'imbibition du terrain d'alluvion varie lui-même avec les pluies, et aussi avec le temps pendant lequel on maintient les puisards plus ou moins remplis. Nous avons accepté cette méthode TOMN III, 1865.
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