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SOURCES THERMALES
vion, en exerçant une pression autour des tubes, serviront faire éviter les pertes d'eau minérale. Néanmoins, il fautmarquer que, si les eaux vagues étaient maintenues trop élevées dans le terrain d'alluvion, elles auraient l'inconvé-
nient d'entretenir une humidité nuisible aux bâtiments, Après avoir établi un égoût suivant la rue de l'Hôpital el aboutissant à la rivière d'Apance, on pourra abaisser simul., tanément le niveau des eaux vagues du terrain d'alluvion, et celui de l'écoulement de l'eau thermale dans les puisards, Le puisard civil, placé dans l'intérieur du bâtiment, a l'in.'
convénient grave d'y répandre, pendant toute l'année, son par les vapeurs, soit par l'effet de la capillarité, une humidité destructive. Quoique le bâtiment soit construit seule. ment depuis quatre-vingts ans, ses murailles sont corrodées par le sel aux environs du puisard ; la partie de la cliai. pente de la toiture qui se trouve au-dessus a dû subir déjn' de grosses réparations ; et la menuiserie du rez-de-chaussée ne dure pas plus de dix ans. Ce puisard doit être remplacé par un autre qui sera situé dans le jardin, près de l'angle sud-ouest du bâtiment. Ce nouveau récipient, dans lequel plongera l'aspirateur des pompes, sera entièrement fermé par en bas et imperméable comme une citerne. Il recevra par déversement les eaux thermales qu'on y réunie
pour les conserver chaudes, et pour ne pas avoir à faire fonctionner constamment l'appareil élévatoire. Les tuyaux de conduite des eaux des sondages aux Puisards devront avoir un gros diamètre, parte que l'eau thermale, dès qu'elle se trouve privée des gaz qu'elle tenait en dissolution dans la profondeur, et qui s'échappent en arr4 vant au jour, laisse déposer une quantité notable de matière' ocreuse qui adhère aux parois, et obstruerait le passage en peu de temps. Ces tuyaux devront d'ailleurs être disposés de telle sorte qu'on puisse facilement les nettoyer une fois par année. Indépendamment du puisard dans lequel les eaux ther-
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males des divers sondages se réuniront, on devra toujours avoir, dans les combles de l'établissement, un ou deux ré-. servoirs d'eau minérale chaude pour assurer le service balnéaire au moment où son activité est telle que les pompes ne pourraient pas suffire, et pour ne pas être obligé de tenir ces appareils en activité constante. L'eau minérale dont on dispose maintenant étant notable-
ment plus chaude que celle qu'on extrayait autrefois des anciennes sources, et tout annonçant que la température moyenne augmentera encore lorsque de nouveaux sondages seront exécutés, les réservoirs dans lesquels on la fait refroidir devront être augmentés. Il importe en effet, d'avoir pour le service balnéaire, de l'eau au minimum, aussi bien qu'au maximum de température, afin d'en dépenser le moins possible lorsqu'il faut réchauffer ou refroidir les bains et les douches. Les réservoirs d'eau minérale à refroidir peuvent sans inconvénient être placés en dehors de l'établissement thermal, et l'on doit même le faire, pour éviter de surcharger le bâtiment comme il l'est aujourd'hui. Les nouveaux pourront être utilement construits en maçonnerie, et placés dans le coteau du jardin de l'établissement, où la formation argileuse, dont la partie supérieure est notablement durcie par un mélange et des alternats de calcaire, s'élève à une hauteur et présente une résistance convenable pour asseoir les fondations. Il suffira d'avoir, dans les combles du bâtiment, un réservoir en métal pour assurer le service balnéaire et régulariser l'écoulement de l'eau refroidie.
Les parties de l'établissement qui n'ont pas été refaites de 1854 à 1858, et dont la construction remonte à 1785, sont maintenant dans un état complet de vétusté et de délabrement. Les charpentes sont pourries, et les murailles elles-mêmes sont fortement dégradées, surtout dans le bas, attendu que, par suite d'un effet de capillarité, l'eau imbibe la pierre de grès, et en s'évaporant, donne lieu à des TOME III, 1863.