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VOIE VIGNOLE , ETC.
son extraction plus difficile. Dans tous les cas, ce dernier objet devrait être au besoin sacrifié au premier, parce que l'entretien peut remédier à la sortie du crampon , et l'arre ter avant qu'elle ne devienne dangereuse, tandis qu'il est impuissant pour prévenir ou arrêter son ébranlement. Modification au modèle d'abord employé. - Toutefois, comme il suffit d'une très-faible surface de contact entre le crampon et l'intérieur de la bague pour répartir convena. blement la pression réciproque , on pourrait peut-être adopter pour cette pièce la forme représentée fig. 6, dans laquelle la partie intérieure et inférieure de la bague ale forme d'un cône rentrant. Cette disposition aurait l'avais. tage de laisser une plus grande longueur de crampon eu contact avec le bois, et d'augmenter ainsi la résistance à la l'arrachement. Il est bien entendu qu'alors la forme des lames de la tarière serait modifiée, de manière à donner au fond du trou la forme d'un cône saillant dont l'angle au sommet serait un peu plus aigu que celui de la bague; le bois se trouverait, par l'enfoncement du crampon, comprimé entre sa surface extérieure et celle intérieure de la bague. On trouvera peut-être que nous avons insisté bien longue. ment sur un sujet que beaucoup de personnes trouveront sans doute très-secondaire. Nous répondrons que dans la voie, où tout se tient, le moindre détail a son importance, et que cette importance est encore accrue par ce fait que chaque détail s'y trouve reproduit presque indéfiniment, L'exemple des ingénieurs les plus éminents, qui n'ont pas dédaigné d'analyser ou de discuter minutieusement les questions de détail relatives à la voie, serait au besoin notre excuse.
ÉTUDES SUE LES FILONS DU CORNWALL, ETC.
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ÉTUDES (*) SUR LES FILONS DU CORNWALL ET DU DEVONSHIRE. TRANSPORT DES CERCLES DU RÉSEAU PENTAGONAL AU POINT e; DIRECTIONS UTILP.S POUR ÉTAIN, CUIVRE OU PLOMB.
Par M. L. MOISSENET, ingénieur des mines.
Après un premier voyage en Angleterre en 1855, et à la suite de la publication d'un mémoire sur le gisement du minerai de plomb dans le calcaire carbonifère du Flintsbire (**) , j'ai exécuté une série de missions dans le même pays, pendant les années 1857, 1858 et 186o. En dehors des questions techniques, mon but était de poursuivre et de développer dans le Cornwall et le Devonshire des études de l'ordre de celle que je venais de faire dans le district peu étendu du Flintshire. Arrêté par un accident au milieu de mon voyage de 186o, je n'ai pu jusqu'ici achever les tracés graphiques nécessaires
à l'intelligence de mon travail ; mais je suis arrivé à des conclusions, les unes nouvelles, les autres confirmatives d'opinions antérieurement émises, et dont une partie peut dès à présent être utilement exposée. En voici un résumé sommaire. (*) Ce mémoire a été présenté ;:t l'Académie des sciences dans sa séance du 17 novembre 1862. (**) Annales des mines, 1857.
Tom 11F, i863.
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