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CHEMINS DE FER ANGLAIS.
Les grues des gares couvertes ont leur mouvement et les conduites d'admission ou d'évacuation d'eau logés dans le triangle des fermes de la toiture. Une galerie munie de mains-courantes permet au mécanicien de les visiter.
Les grues en plein air ont leurs pompes et leur attirail sous le sol; la grande presse et la machine à vapeur sont placées où l'on veut à une distance quelconque. Les inconvénients du système hydraulique sont: i° Une complication au moins aussi grande que celle des grues à vapeur par transmission de mouvement; 2° Le danger de rupture du tube commun qui paralyse toutes les grues d'un seul coup, ainsi qu'il arrive pour les appareils dépendant les uns des autres ; 30 La gelée en hiver; on la prévient, il est vrai, en pro-
tégeant les conduits par des boîtes et enveloppes, et elle n'est pas à craindre tant que les appareils marchent. La grande extension donnée à ce système en Angleterre, prouve que, malgré ces critiques, les appareils à pression d'eau font un très-bon service courant. Une autre critique sérieuse est que les grues Armstrong demandent beaucoup d'eau et qu'elles ne peuvent pas être applicables là où elle n'est pas abondante. Cependant on diminue leur consommation en recevant l'eau de décharge dans une bâche où puisent les pompes de compression. Le prix des appareils Armstrong dépend des circonstances
locales et du nombre d'appareils. Plus il y a de grues sur une même presse et une même machine à vapeur communes, plus le prix s'abaisse relativement. Pour que le constructeur
puisse formuler un prix, il faut avant tout lui dire de combien de grues se composera cet ensemble ; car une grue isolée n'en est qu'une faible partie. Les grues de M. Armstrong sont très-ingénieuses, mais leur forme' doit être améliorée. Outre les grues, M. Armstrong a, nous l'avons dit, des
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treuils et cabestans mus par la presse hydraulique. Leur principe fondamental est le même et il n'y a de particularité que pour le mouvement rotatif transmis au tambour. Ce mouvement est donné par une batterie de pistons qui, sous la pression hydraulique, distribuée en temps voulu, se meuvent alternativement dans leurs cylindres respectifs oscillant exactement comme dans les machines à vapeur oscillantes de Penn ou de Cavé ; le même mécanisme qui est simple et bien agencé, peut s'appliquer à des plaques tournantes; mais nous répétons qu'il n'y a d'avantage à l'appliquer que si la gare possède un ensemble d'appareils hydrau-
liques où il fait nombre ; puisque chaque engin a pour premier moteur une grande presse, une machine à vapeur et tout un système de bâches et de conduits ; son grand avantage est de transporter la force à des engins multipliés et éloignés à des points quelconques sans les inconvénients attachés aux conduits de la vapeur et aux arbres de transmission à grandes distances. 5° Grues portatives.
Outre les appareils fixes qui précèdent, nous devons mentionner des systèmes de grues et de treuils portatifs à main ou à vapeur très-usuels en Angleterre et en Écosse, dans les grands ateliers et chantiers. La fig. 1 1, Pl. Y, donne un type qu'on rencontre partout, qui porte le nom de grue Henderson ; on l'adapte sur le sol; les deux bigues et leur
base forment un très-bon point d'appui très-rapidement installé.
Il existe dans lés ateliers, les chantiers et les galeries de Kensington une grande variété d'autres grues ou treuils à vapeur; mais ils ne diffèrent que dans les détails des appareils analogues que construisent en France Calla, Warral, Quilliac, etc. Ce qui particularise l'Angleterre, C'est l'usage