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CHEMINS DE FER ANGLAis.
CHEMINS DE FER ANGLAIS.
de la quelle il résulte que le procédé a été employé aux
pour ressorts, outils, riVeIS, clefs de clavetage ; enfin les cloches, canons et pignons d'engrenage.
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Indes depuis 1835 avec un plein succès, en traitant de très. bonnes fontes ; 4° Bulletins des séances de la société des ingénieurs de Londres analysés par M. Cahen,*à la séance de la société des ingénieurs civils de Paris,le 6 juin 1862. De de dernier document et des renseignements recueillis chez J. Brown, il
L'établissement de Naylor et Wickers compte douze grands
fourneaux de cémentation et des batteries nombreuses de creusets à fondre l'acier. La fabrication est très-soignée ; MM. Wickers eux-mêmes font le triage des barres et lingots ;
ce sont deux jeunes gens toujours en recherches et expé-
résulte qu'il a été fait un très-bon et très-large emploi de l'acier Bessemer pour les rails de chemin de fer et pour les tôles de chaudières ; mais il faut appeler particulièrement l'attention sur l'inégalité de dilatation très-sensible que l'on remarque, dit-on, dans l'acier Bessemer comme dans les autres aciers, car il peut en résulter des tiraillements, tout
riences, dont la science paraît faire autorité ; l'un d'eux vient de publier des expériences multipliées, desquelles il résul-
au moins des fuites dans la confection des chaudières faites saris Soins CL sans méthode. Les très-longues chaudières et celles qui ont des compartiments intérietirà me paraissent devoir se comporter plus difficilement twec leS tôles trader: Les courtes chaudières, celles des locomotives, celles qui rie consistent qu'en un simple cylindre, souffriront évidemment moins de cette dilatation inégale de leurs éléments en prenant toutes les précautions d'usage.
robustes et aussi adroits.
2° Aciéries Naylor et Wickers (River Don WorkS), à Sheffield.
Cet établissement secondaire, comme étendue, à côté de celui qui va suivre, a l'irrégularité d'une vieille usine développée progressivement; mais il est de premier ordre pour la qualité de ses produits, tous en acier fondu de cémentation provenant de fer de Suède ou du Yorkshire; fl fabrique l'acier en barres et en pièces ouvrées, pour tous les besoins
de la mécanique et des chemins de fer, spécialement les bandages de roues, les roues pleines avec boudins venus de fonte, les essieux droits et coudés, les pistons avec leur tige venus de fonte, les cadres de boîtes à graisse, les croisements de voie, les aciers laminés pour chaudières, l'acier en barre
terait, entre autres faits singuliers, que la résistance des aciers à la traction est en raison inverse de leur densité (*)
L'ordre des usines est remarquable. Quant au choix des ouvriers, on en rencontre rarement une réunion d'aussi 5° Aciéries John Brown (411as steel Works) à Sheffield.
M. J. Brown, de Sheffield, possède sur les deux côtés du chemin de fer de Leeds, près de la station, l'usine la plus belle et la plus gigantesque qui se puisse concevoir. Les bâtiments sont construits en briques avec régularité, voire même avec élégance ; les halles sont vastes, élevées, aérées, éclai-
rées, dégagées. Leur superficie peut être évaluée à 8 bectares; suit l'énumération de son principal matériel 18 grands fours à cémenter, go fours à puddler ou souder, 98 creusets à fondre l'acier, 25 marteaux-pilons ou frontaux, 55 machines à vapeur, 38 paires de cylindres lamineurs , 2 grands appareils Bessemer, avec leur soufflerie et leur appareil à couler, im grandes cheminées principales communes à plusieurs appareils.
M. Brown traite l'acier par tous les procédés connus, et (*) Voir l'analyse de ce mémoire au Civil Engineer's Journal et à la Société des ingénieurs civils de Paris.